MootMoot, de Layla Benabid, Rêves bleus d’Orbestier, 2015, 32 pages.

L’histoire

Avec MootMoot, suivez les bonds d’un agneau noir et d’un agneau blanc qui jouent à saute-mouton tranquillement, jusqu’à ce que…
« Cartoons » est une collection de petits albums inspirés du principe des films muets. Ils mettent en scène des histoires drôles et craquantes, réalisées en contraste noir et blanc rehaussé par une touche de couleur propre à chaque nouvelle aventure. Ces albums cinématographiques se lisent rien qu’avec des images, pour le plaisir des petits yeux comme des plus grands. De vrais dessins animés à partager.

Note : 5/5 ♥ Coup de cœur

Mon humble avis

J’avais découvert les albums de Layla Benabid l’année dernière aux Bulles électriques d’Allauch, et j’avais déjà parlé de ses deux albums sur les loups : Li-loup et Looping. Cette année, c’est à l’occasion des Calanques et des Bulles que j’ai pu croiser l’autrice à nouveau et j’ai bien entendu craqué sur MootMoot.

Comme d’habitude, difficile de vous en parler sans gâcher tout le plaisir des illustrations, je peux simplement dire qu’on suit des moutons adorables qui apprennent à partager et à jouer ensemble !

J’en ai profité aussi pour acheter d’autres productions de Layla Benabid, dont son Inktober, que j’avais pu suivre sur les réseaux sociaux et que je vous invite à découvrir : sur sa page Facebook ou sur son Instagram. J’avais failli craquer sur ses livrets sur sa boutique Etsy, mais ça m’ennuyait un peu de rajouter des frais de transport alors qu’il était probable que je la vois à nouveau lors d’un festival BD ! En revanche, si vous n’êtes pas du coin, son Inktober est toujours en vente sur sa boutique, courrez ! Tous les dessins sont faits au stylo (sauf un) et sans tracé, ce qui rend le résultat encore plus fou, c’est vraiment magnifique. Layla a fait le choix de respecter tous les thèmes du Inktober, en s’imposant la contrainte de ne dessiner que des animaux.

J’ai aussi pris Nous sommes, qui est le résultat des 23H de la BD de 2014 et qui nous présente la « vie » d’une famille de cochons de la ferme jusqu’à l’abattoir. Une bande dessinée engagée donc, tout à fait cohérente avec le militantisme vegan de Layla Benabid. Du coup, ça fait doublement plaisir d’encourager cette artiste et je compte bien découvrir (et acquérir) le reste de ses albums au fur et à mesure !