Le garçons qui courait___________________________De François-Guillaume LorrainEdition Sarbacane - 15,50€ - 224 pages
Je remercie une nouvelle fois les éditions Sarbacane pour m'avoir permis de faire cette magnifique découverte."Le garçon qui courait" est un roman que j'ai adoré!Il raconte l'histoire d'une vie, celle de Sohn Kee-Chung, marathonien Coréen qui remporte l'épreuve du marathon aux Jeux-Olympique de Berlin en 1936, qui court aux couleurs du Japon, et ce bien malgré lui, puisqu'à l'époque, celui-ci annexe la Corée, qui n'existe plus.J'ai trouvé ce roman passionnant dans le sens ou je ne connaissais pas grand chose aux conditions de la Corée annexée par le Japon, et ici, nous suivons Kee-Chung depuis son enfance, aux côté de son frère Hyo-Dong et entouré par ses parents, avant même que le petit garçon ne découvre ce don qu'il possède pour la course, qui deviendra sa plus grande passion.Dès ce début de roman, nous sommes plongé au coeur d'un pays opprimé par les Japonnais, dans la ville de Sinuiju, en Corée. Nous ressentons le pouvoir qu'ils exercent et les difficultés qu'éprouve le peuple Coréen à mener une vie normale. C'est alors que ce peuple qui ne veut pas de cette vie mène des opérations "clandestines" de résistance, qui ne seront pas toujours concluante.Les Japonnais, quant à eux, sont toujours plus exigeants envers les Coréens, qui doivent les fournir en vivres. C'est dans ces conditions que Kee-Chung se découvrira un vrai don pour la course, dont il se servira comme de sa plus grande force afin d'aider sa famille à survivre, sous l'emprise des Japonnais, mais également à fuir ceux-ci.J'ai adoré le personnage de Kee-Chung, dont on suit l'évolution au fil des pages, une évolution impressionnante poussée par l'obstination et l'envie de rendre la liberté à la Corée. On ressent chez ce garçon, dès son enfance, une détermination et une force exceptionnelle.Il s'agit d'un enfant généreux qui ne souhaite que le bonheur et la liberté des siens, qui sera toute sa vie porté par cet objectif, et j'ai adoré le découvrir. Pendant ma lecture je me suis parfois sentie proche de lui, comme si je pouvais, moi aussi, ressentir ce qu'il ressentait, il s'agit d'un personnage profondément humain, touchant.J'ai été touchée par les injustices que subissent les Coréens et Kee-Chung en particulier, touchée par sa souffrance et ce qu'il endure, car sa vie n'est jamais facile.Afin d'offrir une victoire à la Corée et de lui redonner espoir, il devra courir aux couleurs du Japon, ce peuple qui fait souffrir les siens, ses pires ennemis, mais pas seulement, il devra également courir sous un autre nom, celui de Son Kitei, à consonance Japonnaise. S'il termine au sommet du podium à cette course tant difficile, il ne se sent pas vainqueur, et éprouve de la honte, à arborer le drapeau du Japon. Mais Kee-Chung n'oublie pas qui il est, il sait quel est son combat et n'abandonne jamais.
J'ai beaucoup apprécié la dimension historique de ce roman. Nous nous retrouvons plongé dans un contexte que nous ne connaissons pas forcément et découvrons l'oppression Coréenne, humainement parlant.J'ai trouvé cette histoire vraie absolument bouleversante, elle raconte un combat, la détresse d'un peuple, la volonté d'un homme.
A la fin de ma lecture j'ai trouvé intéressant de taper le nom de Sohn Kee-Chung sur un moteur de recherche, et j'ai trouvé quelques photos qui illustrent parfaitement ce roman, cliquez sur les images afin de les voir en plus grand.
Je recommande ce roman sans hésitation, c'est un roman puissant à découvrir!
Août 1936 : un jeune athlète vient de remporter le marathon aux J.O. de Berlin ; et pourtant, il semble bien triste sur le podium. Il cache son maillot japonais. Car Kiteï Son, alias Sohn Kee-Chung, vient de Corée, pays annexé par le Japon, et il a dû courir sous les couleurs de l’ennemi.
D’où vient-il ? Quelle a été son enfance, dans une petite ville près de la frontière chinoise ? Comment est-il devenu le coureur le plus endurant du monde ? Quelles épreuves a-t-il traversées – et quel sera son sort lorsqu’il devra rentrer dans une Corée sous le joug qui voudrait le fêter en libérateur ?…Voici le roman d'une obstination, d'un jeu constant avec le danger et l'effort suprême.Je remercie une nouvelle fois les éditions Sarbacane pour m'avoir permis de faire cette magnifique découverte."Le garçon qui courait" est un roman que j'ai adoré!Il raconte l'histoire d'une vie, celle de Sohn Kee-Chung, marathonien Coréen qui remporte l'épreuve du marathon aux Jeux-Olympique de Berlin en 1936, qui court aux couleurs du Japon, et ce bien malgré lui, puisqu'à l'époque, celui-ci annexe la Corée, qui n'existe plus.J'ai trouvé ce roman passionnant dans le sens ou je ne connaissais pas grand chose aux conditions de la Corée annexée par le Japon, et ici, nous suivons Kee-Chung depuis son enfance, aux côté de son frère Hyo-Dong et entouré par ses parents, avant même que le petit garçon ne découvre ce don qu'il possède pour la course, qui deviendra sa plus grande passion.Dès ce début de roman, nous sommes plongé au coeur d'un pays opprimé par les Japonnais, dans la ville de Sinuiju, en Corée. Nous ressentons le pouvoir qu'ils exercent et les difficultés qu'éprouve le peuple Coréen à mener une vie normale. C'est alors que ce peuple qui ne veut pas de cette vie mène des opérations "clandestines" de résistance, qui ne seront pas toujours concluante.Les Japonnais, quant à eux, sont toujours plus exigeants envers les Coréens, qui doivent les fournir en vivres. C'est dans ces conditions que Kee-Chung se découvrira un vrai don pour la course, dont il se servira comme de sa plus grande force afin d'aider sa famille à survivre, sous l'emprise des Japonnais, mais également à fuir ceux-ci.J'ai adoré le personnage de Kee-Chung, dont on suit l'évolution au fil des pages, une évolution impressionnante poussée par l'obstination et l'envie de rendre la liberté à la Corée. On ressent chez ce garçon, dès son enfance, une détermination et une force exceptionnelle.Il s'agit d'un enfant généreux qui ne souhaite que le bonheur et la liberté des siens, qui sera toute sa vie porté par cet objectif, et j'ai adoré le découvrir. Pendant ma lecture je me suis parfois sentie proche de lui, comme si je pouvais, moi aussi, ressentir ce qu'il ressentait, il s'agit d'un personnage profondément humain, touchant.J'ai été touchée par les injustices que subissent les Coréens et Kee-Chung en particulier, touchée par sa souffrance et ce qu'il endure, car sa vie n'est jamais facile.Afin d'offrir une victoire à la Corée et de lui redonner espoir, il devra courir aux couleurs du Japon, ce peuple qui fait souffrir les siens, ses pires ennemis, mais pas seulement, il devra également courir sous un autre nom, celui de Son Kitei, à consonance Japonnaise. S'il termine au sommet du podium à cette course tant difficile, il ne se sent pas vainqueur, et éprouve de la honte, à arborer le drapeau du Japon. Mais Kee-Chung n'oublie pas qui il est, il sait quel est son combat et n'abandonne jamais.
J'ai beaucoup apprécié la dimension historique de ce roman. Nous nous retrouvons plongé dans un contexte que nous ne connaissons pas forcément et découvrons l'oppression Coréenne, humainement parlant.J'ai trouvé cette histoire vraie absolument bouleversante, elle raconte un combat, la détresse d'un peuple, la volonté d'un homme.
A la fin de ma lecture j'ai trouvé intéressant de taper le nom de Sohn Kee-Chung sur un moteur de recherche, et j'ai trouvé quelques photos qui illustrent parfaitement ce roman, cliquez sur les images afin de les voir en plus grand.
Je recommande ce roman sans hésitation, c'est un roman puissant à découvrir!