Joël Parnotte excelle à représenter les décors forestiers et montagnards. Son découpage très cinématographique offre une esthétique de la violence assez fascinante. Les couleurs sombres, les jeux d’ombres et de lumière renforcent l’ambiance pesante qui écrase chaque planche.
Un one-shot qui ne fait pas dans la dentelle et s’avère au final parfaitement maîtrisé, tant au niveau du fond que de la forme. Les BD pleines de souffle aux allures de superproduction sont devenues bien trop rares pour ne pas apprécier comme il se doit une telle démonstration de force.
Le maître d’armes de Xavier Dorison et Joël Parnotte. Dargaud, 2015. 96 pages. 16.45 euros.