Bloody Harry : La BD dont il ne faut pas prononcer le nom ! – Alexandre Arlène

Bloody Harry : La BD dont il ne faut pas prononcer le nom ! – Alexandre Arlène

Bloody Harry : La BD dont il ne 
faut pas prononcer le nom !
Alexandre Arlène
Edition Jungle !, 2016
120 pages

Genres : Bande-dessinée, 
Humoristique


Merci à Bloody Harry : La BD dont il ne faut pas prononcer le nom ! – Alexandre Arlène et aux éditions Bloody Harry : La BD dont il ne faut pas prononcer le nom ! – Alexandre Arlène
Résumé :

La prophétie raconte que cette BD est la plus drôle du monde des sorciers et que chaque page a été enchantée pour vous faire mourir de rire ! C’est un artefact bien trop dangereux… mieux vaut ne pas l’ouvrir !

Mon avis :

Parfois les parodies puent sévèrement des pieds (il n’y a qu’à jeter un oeil à « Barry Trotter et la parodie éhontée » pour s’en rendre compte) du coup j’avais peur de ce que j’allais trouver dans cette bande-dessinée, mais les avis dessus étant très bons je me suis dit pourquoi pas !

Forcément vu que la BD n’est pas bien longue (même si elle fait 120 pages quand même Bloody Harry dont faut prononcer Alexandre Arlène!), l’auteur ne reprend pas l’histoire de Harry Potter, « Bloody Harry » est plutôt une série de vignettes qui s’amusent de l’univers, qui montrent un peu l’envers du décors ou qui accentuent les traits de caractère de certains personnages.

Dobby qui a tendance à s’auto-flageler dans la série devient ici un masochiste en tenue de latex, Dumbledore qui n’est pas toujours vu comme très fut-fut dans l’œuvre originale l’est encore moins dans cette parodie, Harry et Ron profitent de la cape d’invisibilité pour aller dans la salle de bain des filles, Hermione se sert du retourneur de temps pour faire des blagues à Ron… Forcément tout cela est poussé mais c’est le but de la parodie et les personnages ne sont pas changés du tout au tout pour être transformés en une bande de tarés qu’on ne reconnait pas du tout et qui deviennent insupportables comme on peut voir dans d’autres parodies, là l’auteur s’est contenté d’appuyer sur les petit travers des personnages ou d’imaginer les conneries qu’ils pourraient faire grâce à leurs objets magiques et c’est bien suffisant pour faire rire.

De manière générale, c’est une parodie qui reste bienveillante, si j’ai évoqué « Barry Trotter et la parodie éhontée » c’est justement parce que j’ai trouvé que l’auteur se foutait vraiment de la tronche de l’univers et des personnages et pour ce que j’en ai lu (parce que je ne l’ai pas fini, c’était vraiment le malaise et je n’avais pas envie de continuer la séance de torture) c’était de la pure exagération à tous les niveaux et cela finissait par en devenir très énervant, Bloody Harry justement se moque mais en respectant le matériau de base sans le tourner en ridicule.

Il y a aussi pas mal de références à la pop culture (Doctor Who, Matrix, Mon voisin Totoro, Zelda…), à d’autres œuvres littéraires, à l’art, ou même des références Bloody Harry dont faut prononcer Alexandre Arlènebibliques, mais c’est à chaque fois bien utilisé, ce n’est pas balancé juste pour dire « hey regardez j’ai mis un clin d’œil à Retour vers le futur pour vous plaire, ça vous plait, hein ça vous plait ?! » c’est juste bien trouvé et cela fait mouche à chaque fois et les références sont suffisamment célèbres pour qu’on les comprenne sans connaître plus en détails l’œuvre dont il est question !

Certaines blagues sont aussi assez gore (mais vu que les dessins sont mignons, ça passe !), d’autres sont portées sur le cul sans que cela devienne gras ou vulgaire (à par une ou deux qui sont trop crades à mon gout), donc ce n’est pas franchement à donner aux fans de Harry Potter qui sont encore jeunes, vaut mieux attendre le moment où il auront l’esprit déjà perverti pour leur faire lire !

Bref, j’ai vraiment ri avec cette bande-dessinée, je n’ai pas saisi quelques blagues honnêtement parce que la série n’est plus vraiment fraiche dans mon esprit mais le reste était très sympa à découvrir et j’adhère au coup de crayon qui me rappelle un peu la série « Mortelle Adèle », l’humour est cruel mais les dessins sont adorables et cela donne un bon mélange. Pour finir, je remercie Babelio et les éditions Jungle ! pour cette découverte et ce très bon moment !

Ma noteBloody Harry : La BD dont il ne faut pas prononcer le nom ! – Alexandre Arlène 


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