Fils d’Antigone

Le père de Nat vient de mourir. Il s’est suicidé. Alors que sa mère veut avoir recours à une crémation, le garçon se met en tête d’utiliser les derniers jours dont il dispose avant la cérémonie pour la convaincre de garder le corps intact et de l’enterrer. Cette décision se mêle au processus d’acceptation de l’acte et de la perte.

Fils d’Antigone est donc un roman sur le deuil. Il est accompagné d’incompréhension, de colère, de vide et de trop plein. La quête de Nat est légitime. Le lecteur est dans sa tête. Ses pensées, ses actions et ses mots sont francs, tranchants et procurent beaucoup d’émotion. Jusqu’au moment où, en dépit de la tragédie qui s’abat sur lui, le personnage d’Irène Cohen-Janca devienne agaçant. Jusqu’à une fin dont ces chapitres fort bien écrits n’avaient absolument pas besoin. Le texte reste néanmoins beau et intéressant.

Fils d’Antigone

Présentation de l’éditeur :
Nat
ne croyait pas se retrouver un jour dans la peau d’une héroïne de tragédie. Antigone. Il l’avait étudiée en classe. Antigone et son courage, sa peur et son entêtement. Antigone et sa soif d’absolu. Mais comme elle, face à la tragédie, Nat va devoir se battre. Il a quatre jours devant lui. Heureusement, Stella, son amoureuse, est à ses côtés.

Du même auteur :

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois