Le Carnet rouge, de Annelise Heurtier

« Minuit douze. Je referme le carnet rouge, mais je sais que je ne vais pas dormir. Je n’ai pas sommeil du tout. »

Couverture Le carnet rouge

Genre : Contemporain, Jeunesse
 Nationalité : France
 Date de publication : Mars 2017
 Éditeur : Casterman Poche

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Résumé :

J’ai passé 16 ans à mener une vie ordinaire, seule avec ma mère dans cette banlieue de Lille. Désormais, tout a changé. Entre les pages d’un mystérieux carnet rouge, je viens de découvrir la vérité sur ma famille. Une vérité dépassant tout ce que j’aurais pu imaginer.


Mon avis :

À défaut de pouvoir voyager physiquement, je m’évade grâce aux mots. Et, avec la douce plume d’Annelise Heurtier, j’ai eu l’occasion de découvrir et d’imaginer le Népal. Une petite aventure enrichissante, émouvante même, mais trop courte à mon goût.

De fait, malgré un début un peu lent, le récit m’a complètement transporté. Je ne rechigne jamais à en apprendre plus sur une autre culture, au contraire, c’est un délice pour moi et ce roman m’a offert une belle opportunité de m’enrichir. L’alternance entre l’histoire de Marie et celle de sa grand-mère est fluide et donne envie d’en savoir toujours plus. Qu’est-il arriver à cette femme ? Comment les secrets, trop longtemps enfoui, vont-ils être révélé ? Autant de questions que l’on se pose avec délectation.

De plus, même si le récit est assez court, on s’attache à ses personnages. Marie est une jeune fille au fort caractère et désireuse de connaître ses racines. Ses réactions sont très justes face aux révélations sur sa famille. Rien n’est embellie, tout est vrai. Les autres personnages, bien que moins présents ou de façon indirecte, sont tout aussi émouvant. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé le petit parallélisme à lafin entre les histoires de Marie et sa grand-mère, cela renforce le message de fin.

Car, et je pense ne pas trop me tromper en disant cela, c’est l’amour l’élément central de ce roman. Je ne parle pas de l’amour entre deux étrangers. Non, je parle de l’amour dans une famille. Ce lien fort qui uni des personnes sans forcément qu’il soit question de lien du sang. Peu importe les difficultés, une famille est la chose la plus importante pour se construire et apprendre à se connaître. Et c’est ce qui fait la beauté de ce roman à la plume poétique et aux saveurs népalaises. Tout en abordant des sujets forts, il nous fait voyager et nous rappel que les non-dits peuvent être dévastateurs mais que la tolérance, la patience et surtout l’amour peuvent faire revenir la sérénité au sein d’une famille.

En prime, il nous offre un petit aperçu du Népal et de ses coutumes, à la fois fascinantes et déroutantes. J’ai beaucoup apprécié le lexique de fin qui nous permet de comprendre certains termes employés. Pour tout vous dire, cet ouvrage m’a donné envie d’en savoir plus. D’ailleurs, je regrette qu’il ne soit pas un peu plus long tant j’ai aimé la plume de l’autrice et l’histoire qu’elle nous raconte. Mais ça, c’est mon côté gourmande qui ressort. En tout cas, cette lecture brève ne manquera pas de plaire à tous voyageurs imaginaires comme moi. Et il serait dommage de s’en priver.

Il est temps pour moi de reprendre mes valises et de débuter un autre voyage au rythme des pages de ma prochaine lecture. Je vous souhaite à tous et à toutes de belles lectures.

Gros bisous à vous mes petits bouquineurs.

Le Carnet rouge, de Annelise HeurtierTous droits réservés.

L’autrice :

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Annelise Heurtier est née en 1979 dans la région lyonnaise. Elle écrit pour des publics variés, des premières lectures jusqu’aux romans pour adolescents. Souvent inspirés de faits réels, ses textes sont autant de prétextes au voyage et à la découverte de cultures, de parcours de vies singuliers.



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