POC de Stéphane Grisard

Bonjour,

Ma « relation » avec Stéphane Grisard est un peu particulière. Dans un premier temps il est venu me voir pour que je le guide un peu sur facebook….et je l’ai orienté vers une amie pour son 1er service presse. Puis il s’est proposé pour participer au concours que je suis entrain de mettre en place (je vous en parle bientôt 😉 )…Du coup, j’en ai profité pour lire son roman…et j’en suis ravie 😀 !

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4ème de couverture

POC commence dans les années 1920 et défile jusqu’en 2063.
On y croise des ouvriers, des Allemands, des paysans, des blousons noirs, des mariés, un ministre de la guerre, des piliers de comptoir, des Viêt-Minhs, des profs, des artistes, un chien moche.
On y entend de l’accordéon, des vitres qui cassent, des cris silencieux, des poèmes salvateurs, des riffs de guitare, des tilts de flipper, l’accélération d’une voiture, des détonations, un voisin qui râle et les cloches du Beffroi de Bruges.
On y vit l’enfance par la rue, par le pissenlit sur le trottoir , le sentier buissonnier, le sirop du pavé.
On y danse pendant  la vie, et même après.

Un roman. Trois voix. Trois époques. Trois destins dont les fils se mêlent et s’entremêlent. 

Mon avis

A l’heure actuelle de nos classifications, il est impossible de mettre POC dans « une case ». Stéphane Grisard nous raconte simplement des histoires de vies.

L’histoire

Pour être honnête, beaucoup plus habituée à des histoires linéaires, j’ai eu un peu de mal à me repérer. N’étant en plus pas douée en histoire, au début j’ai eu du mal à situer les personnages dans l’ordre chronologique. Surtout que par certains point, leurs histoires ou du moins leurs enfances respectives se ressemblent beaucoup …mais peut-être est-ce voulu ! (ça vous ne le saurez qu’en lisant le roman…je ne dirais rien même sous la torture 😉 )

Malgré ce petit problème de repère (et bizarrement aussi ) les émotions sont là. On s’attache à ces 3 hommes, on les plaint, on les comprends et parfois on les déteste…mais ils nous prennent aux tripes.

Les personnages

Je ne vais pas vous en parler en détail car je vous gâcherais le plaisir de la lecture…Une chose m’a particulièrement touchée chez chacun d’entre eux, la petite phrase qui les fait avancer, accepter ce qui leur arrive et essayer de rester debout malgré tout

Sébastien : « Je ne suis le n°1 de personne »

Michel : « Va te faire enculer !  » Oui ! Oui ! Il est un peut rebelle 😉

Edouard : « Une croix et un casque. »

Alors dit comme ça c’est pas terrible mais je vous assure que dans la lecture…elles nouent le ventre

L’écriture

Il faut vraiment que je vous en parle, elle est très particulière…entre vocabulaire commun (même parfois vulgaire) et un vocabulaire plus soutenu (j’ai appris plein de nouveaux mots…il faudra juste que je trouve un moyen de les caser 😛 ). Elle est rythmée et ne laisse aucun temps mort !

Conclusion

Une histoire à lire, un auteur à découvrir, un plein d’émotions à ressentir et, pour ma part

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pour la plume !

Bonne lecture ! ❤ 🙂



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