[LC#3] – La Horde du Contrevent // Chap 7 à 9

[LC#3] – La Horde du Contrevent // Chap 7 à 9

Mon avis sur les chapitres 7 à 9

Je continue sur ma lancée. Troisième partie de La Horde du Contrevent à une fréquence de trois chapitres toutes les deux semaines. Mine de rien, j’avance dans ce gros pavé. J’en suis actuellement à 40% du roman.

Dans ce chapitre 7 intitulé « La dernière Horde? », j’ai ressenti une certaine tension. Car la Horde s’apprête à continuer son chemin et à passer par un chemin si dangereux et impraticable qu’aucune Horde dans l’histoire des Hordes n’a survécu pour raconter son expérience. La flaque. Golgoth veut faire passer sa Horde par la flaque. Attention, on est loin d’une « flaque » comme nous l’entendons couramment. Non ici, il s’agit d’un périple qui durerait trois mois. Un périple où les membres de la Horde serait continuellement mouillés, en train de nager, avec pour seules affaires, leurs petits baluchons respectifs. Généralement, les Hordes font le tour de cette énorme étendue d’eau. Cela prend plus de temps. Trois à quatre fois plus de temps. Mais au moins on en ressort vivant. Le leader de ce groupe a d’autre plan. Intrépide, il est décidé. Il passera par la flaque.

Avant de reprendre la route, nous passons encore quelques temps avec les enfants Fréoles qui sont fort curieux et font tout leur possible pour démontrer leur connaissance des différents vents. J’ai adoré ce moment chaleureux bien que j’ai toujours des difficultés à m’immiscer dans cette aventure fantaisiste où le vocabulaire me passe toujours par dessus la tête. Le style de ce roman est vraiment hors du commun. Mais cela ne m’empêche pas de continuer ma lecture. C’est un peu comme avec Dune. Etrange mais intriguant.

Dans le chapitre 8 « Le corroyeur », la Horde est face à une menace d’ampleur. Le corroyeur, une chose qui n’a pas de forme mais qui est très puissant et à la capacité de faire changer les éléments de forme (eau liquide > solide par exemple). Le maitre d’arme d’Erg, qu’il n’a plus vu depuis des lustres, apparait soudainement pour guider la Horde contre cet ennemi qui se nourrit de vifs. Il les aide à vaincre cette chose ou du moins, à rester vivant le temps de son passage parmi eux. Ce fut un moment fort stressant, je vous l’avoue !

Le chapitre 9 quant à lui est assez bref. On passe un moment avec nos héros lorsqu’ils découvrent une tour qui fait subir une sorte de maléfice à deux d’entre eux. Il suffit qu’ils disent le mot « fontaine » pour qu’ils se mettent à se vider de toute l’eau que leur corps contient. Moment qui fut loin d’être poétique, notamment lorsqu’on leur fourre des choses dans chacune de leur extrémité par lesquelles l’eau sort afin de faire bouchon. Finalement, ils parviennent à trouver le contre sort ce qui permet de passer un moment au calme le soir, aux alentours de cette Tour Fontaine magique.

Que retenir à ce stade de l’aventure ? Outre l’étrangeté de ce livre, je mentionne que l’auteur saute un peu du coq à l’âne. Il n’y a parfois pas de lien entre les chapitres et cela manque de continuité. J’ai du mal à comprendre depuis combien de temps ils sont partis, combien de kilomètres ils ont parcourus entre les différentes étapes parcourues. Pas assez de détails. Seulement des passages, des exploits, des moments de stress. Mais on se sent un peu démuni face à ces héros qu’on n’arrive pas bien à cerner ni à suivre.

J’espère en découvrir plus dans les chapitres suivants. Les questions que je me posais en début d’ouvrage reviennent à la surface. Qui sont-ils ? Pourquoi font-ils ce périple ? Qu’espère-t-il trouver ?

Damasio me doit des explications !

Relire LC#1 – Chap 1 à 3

Relire LC#2 – Chap 4 à 6

Rendez-vous le 17 mars pour mes impressions sur les chapitres 10 à 13 !


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois