Un triangle amoureux tout en suggestion se noue au fil de ce second tome. Entendons-nous, rien n’est clairement exprimé, Shigeji le taiseux et Ritsu la timide n’étant pas du genre à s’épancher. Plus en retrait, Yûko n’en reste pas moins présente et son mutisme en dit bien plus que de longs discours.
La ligne claire de Mochizuki ne s’embarrasse pas de trames ou de décors surchargés. C’est dans l’épure que son art se déploie avec finesse. Une façon unique de parler aussi bien de l’amour que du deuil, de l’enfance en danger ou de l’artisanat et des traditions.
La série compte en tout quatre tomes, les deux derniers m’attendent sagement depuis quelques temps mais il se pourrait bien que je les ai engloutis au moment où vous lirez ces lignes.
Chiisakobé T2 de Minetarô Mochizuki. Le Lézard Noir, 2016. 215 pages. 15,00 euros.
Une lecture commune que j'ai le plaisir de partager avec A Girl From Earth.