Sans même un adieu

Geoffrey Staddon est architecte. Il est marié à Angela avec laquelle il vit une union plutôt malheureuse. En 1923, lors d’un petit déjeuner tendu, Geoffrey apprend dans le journal l’arrestation de Consuela Caswell., accusée d’avoir voulu tuer son mari. En tentant de l’empoisonner, elle aurait par contre réellement tué la nièce de Mr Caswell. Onze ans auparavant, Mr Caswell avait confié la conception et la construction de sa maison, Clouds Frome, à Geoffrey. A ce moment là, ce dernier était tombé follement amoureux de Consuela, victime d’un mariage arrangé. Mais alors que les amants avaient tout prévu pour s’enfuir ensemble et commencer une nouvelle vie, l’architecte a abandonné la jeune femme à son triste sort pour privilégier sa carrière. Convaincu que Consuela n’a pas pu commettre de crime, Geoffrey décide de tout faire pour lui éviter la pendaison. C’est la seule chose qui comptera désormais.

Sans même un adieu n’est pas qu’un thriller. C’est une fresque anglaise, familiale, historique et policière, c’est une histoire d’amour tragique qui ne donne pas seulement de l’importance à l’issue de la quête rédemptrice de son héros. L’époque à laquelle elle se déroule et les codes propres à celle-ci comptent également beaucoup dans l’intérêt à porter à ce récit. Et tout cela est entrelacé à des secrets noirs et parfois anciens, à l’appétit pour l’argent, à la culpabilité, à la manipulation, à la réputation d’un homme ou d’une femme, à la place des femmes, à la trahison, au courage, à la passion, à l’amitié. Robert Goddard tire des ficelles de tous les côtés, les noue toutes ensemble ou presque à certains moments et tisse une toile gigantesque. Le lecteur apprécie, déteste ou craint les personnages dont les profils psychologiques sont parfaitement établis. Ils sont bien présents, vivants, résolus sur les presque 700 pages de cette aventure emplie de suspens et d’éléments nouveaux jusqu’à la dernière page. L’écriture est fluide et la narration de Geoffrey est parfois complétée par le journal de l’un de ses amis ainsi que par des lettres. Cela donne un autre ton, un autre rythme à l’intrigue qui emmaillote doucement, longtemps, avec soin et perversion, et qui rend ainsi prisonnier du désir de savoir.

Sans même un adieu

Présentation de l’éditeur :
1911, Geoffrey Staddon, jeune architecte plein d’élans et d’espoir, vient de concevoir une magnifique demeure, Clouds Frome. Et il est tombé amoureux fou de la femme de son commanditaire, Consuela Caswell, une jeune Brésilienne perdue dans un mariage de convenance. Alors qu’il lui a promis de s’enfuir avec elle, il l’abandonne à son triste sort, préférant se consacrer pleinement à ses ambitions professionnelles. 1923, en lisant le journal, Geoffrey tombe sur un article qui lui glace le sang. Consuela Caswell est accusée de meurtre et risque la peine capitale. Bouleversé par cette nouvelle qui réveille bien des fantômes et ravive son sentiment de culpabilité, il ne peut rester sans rien faire. D’autant plus qu’il est persuadé que Consuela n’a pas pu commettre un crime aussi terrible. Il n’a pas le choix, il doit revenir à Clouds Frome pour savoir ce qu’il s’y est réellement passé. Il ne se doute pas encore des sombres secrets qu’il va y découvrir et qui vont bouleverser son existence.

Sans même un adieu

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