Chronique « Capricorne, tome 20 »
Scénario et dessin de Andréas, couleurs de Isa Cochet,
Public conseillé : adultes / adolescents,
Style : Polar fantastique,
Paru aux éditions « Le lombard », le 27 janvier 2017, 12 euros,
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L’Histoire
John, le fils de Byble vient rendre visite dans le magasin de son père. Il y trouve Capricorne, qui l’a déjà rencontré dans l’autre monde… Sceptique, il accompagne Cap’, qui a décodé les 3 symboles.
Dans les égouts de New-york, à un lieu et un moment précis, une explosion apparaît. Habillé et masqué intégralement, Cap’ se jette dedans. Deux Ash en sortent et Capricorne disparaît… dans un vaisseau spatial…
A New York, Cap’ retrouve Astor, tandis que le Passager veille sur sa prisonnière…
Ce que j’en pense
Andreas, le maître des illusions et des scénario alambiqués, arrive COMME PREVU au terme de sa série fleuve “Capricorne”. Précédemment, il nous avait baladé dans 19 tomes et histoires indépendantes, dans lesquelles une foule de personnages s’y croisaient avec des aller-retours, apparitions, disparitions souvent inexpliquées…
Dans ce dernier épisode, une à une, mais toujours à fond de train, Andreas referme les portes, qu’il avait consciencieusement laissé ouvertes. Car comme il l’a écrit ‘Tout ne doit pas être expliqué”…
Gott, les deux Capricornes, le chat-robot, Dhamalch, les pierres d’apocalypse, le passager et ses “machines”, New-York, le “concept”, le tunnel, les boucles temporelles, le dirigeable, les Wattman, le Vortex, l’homme aux mains tatouées, Ash, Astor, toutes les histoires et tout les personnages trouvent leur place… Andreas avait tout prévu ! Ce type est malade, je vous le dit.
Au dessin, ce maître de la narration inventive et des essais graphiques nous offre aussi un album pluriel. A la manière de ses essais des tomes précédents, cet ultime épisode est un concentré des tentatives graphiques et narratives avec lesquelles il a joué… Un petit “pot pourri” graphique, complètement hétérogène et toujours étonnant.
Alors, si l’envie de lire une série pas comme les autres vous prend, il ne vous reste plus qu’à tenter l’expérience “Capricorne”, la plus accessible de ses créations. La série trans-genre fantastique-ésotérique-thriller entre franco-belge et Comics, la plus délirante que j’ai eu l’occasion de lire.
