Dans le second tome, les Osborne doivent faire face à l’appétit d’un promoteur véreux cherchant à racheter leurs terres pour y faire passer le chemin de fer. Tandis que le père refuse obstinément de céder malgré une offre mirobolante, un plan aussi machiavélique que sanglant se met en place pour que le patriarche de la famille finisse par céder, quel qu’en soit le prix à payer.
Le premier volume a été publié en 2015 chez un autre éditeur et force est de constater que les progrès du dessinateur entre les deux albums sont sidérants. Aucune comparaison possible entre les pages maladroites du tout début réalisées à l’école Émile Cohl de Lyon et les superbes cases à bord perdu du tome 2. Le trait est plus sûr, le travail sur la lumière bien plus accentué, les mouvements des personnages plus souples et les décors plus fouillés… pas le jour et la nuit mais presque.
De l’excellent western, sauvage et sans concession, qui n’est pas sans rappeler le mythique Durango d’Yves Swolfs. Si le premier tome manque quelque peu de maîtrise, le second, bien plus dense et abouti esthétiquement, ravira à coup sûr les amateurs du genre. Personnellement je me suis régalé !
Catamount T1 : La jeunesse de Catamount de Benjamin Blasco-Martinez (d’après Albert Bonneau). Petit à petit, 2017. 64 pages. 14,90 euros.
Catamount T2 : Le train des maudits de Benjamin Blasco-Martinez (d’après Albert Bonneau). Petit à petit, 2017. 64 pages. 14,90 euros.