Ragnarök, la fin des Dieux

Ragnarök, la fin des Dieux
Ragnarök, la fin des Dieux  
  

En pleine Seconde Guerre mondiale, tandis que les bombes pleuvent sur l'Angleterre, une jeune fille est évacuée à la campagne. Elle a bien du mal à comprendre le chaos qui l'entoure, mais un livre de mythes Scandinaves va venir bouleverser sa vie. Elle découvre un univers où une meute de loups poursuit inlassablement le soleil et la lune, un serpent gigantesque hante les profondeurs et des dieux se livrent à une bataille sans merci, détruisant la planète par leur inconscience.
A. S. Byatt crée avec La Fin des dieux un conte puissant et prophétique qui interroge notre propre mortalité.

Ragnarök, la fin des Dieux
         

   Lu dans le cadre de mes cours, plus précisément pour le cours d’anglais, vous vous doutez qu’il a fallu que je me le coltine en anglais… Et quelles surprises ! Oui, au pluriel, parce qu’y’en a plusieurs !
   La première surprise, et la plus importante, repose sur l’accessibilité du récit ! Si en anglais j’ai réussi à comprendre les deux-tiers du propos, je ne doute pas que ce soit encore plus simple en français si bien que tout curieux de la mythologie, jeune comme mature, peut se lancer dans cette lecture !

   L’histoire mêle le présent au conte. Au travers du personnage, « thin girl » ou « frêle jeune fille » en français, le lecteur sera confronté à la vision horrifique de la guerre et, en parallèle, de la déchirure non pas moins horrifique des dieux d’Asgard.
   D’abord la guerre. La « thin girl » livre très peu de détails et de ressenti sur ce qu’il se passe sur celle-ci. Son père est parti combattre et le récit est parfois entrecoupé par l’alarme de bombardement (si j’ai tout compris, ahah) mais le présent s’étale sur un nombre restreint de pages.
   Car, naturellement, l’intérêt porte sur les mythes nordiques. Qui est Thor, Odin et Loki ? (Ne répondez pas des héros Marvel, où je vous envoie une corde !) Entre les lieux importants et les nombreux personnages, l’auteure a réuni une diversité, richessede documentation et de mise en forme qui permet qu’on lit ça avec un plaisir sans fin.
   En parlant de fin, l’auteure nous livre en dernier quelques pistes de réflexion autour de ses recherches, ce qui est un véritable plus pour ce récit déjà fort intéressant !

   On en sait très peu sur la « thin girl » au final mais ce n’est pas du tout l’intérêt de l’œuvre, donc il est compréhensible qu’on en sache très peu sur cette dernière.

   En conclusion, difficile d’en parler avec détails, cette lecture fut toutefois une agréable surprise par la mise en forme de son propos mais également la facilité de compréhension de ce dernier. C’est un livre que je recommande à tous les curieux du sujet.

Ragnarök, la fin des Dieux
14/20
Ragnarök, la fin des Dieux