C’est lundi, je dépoussière… La belle Adèle

C’est lundi, je dépoussière… La belle Adèle

Chaque lundi, Entre Les Pages vous propose un ancien article dont le texte et la mise en page ont été rafraîchis. De belles redécouvertes au programme ! Aujourd’hui, place à…

La belle Adèle de Marie Desplechin

Comme tous les adolescents, Adèle tente de s’intégrer au collège, veut garder sa réputation dans la cour de récréation et désire qu’on la laisse vivre sa vie paisiblement. Côté vie privée, Adèle vit seule avec sa mère et doit subir les caprices de sa tante qui n’a qu’une idée en tête : la rendre féminine en la maquillant et en voulant lui changer sa garde robe. Dans la vie de la jeune fille, il y a aussi Frédéric, son meilleur ami avec qui elle va monter un plan pour être respectée à l’école. Puis, il y a ce photographe qui veut faire d’elle une modèle, ce protagoniste à deux visages qui va chambouler son existence. Car oui, autant dire que cette dernière va prendre un autre tournant.

Heureusement, tout se fait avec effervescence et humour dans La belle Adèle. Que Marie Desplechin a choisi de narrer à la première personne. Qui a des personnages consistants comme il faut qui sont tous différents, mystérieux (à leur façon) et touchants. Ils sont prêts à tout les uns pour les autres, évoluent dans le contexte du quotidien, celui qu’il faudrait idéalement toujours relater avec tant de fantaisie et de clairvoyance. Identité, solidarité, amitié, échange et potentiel de chacun sont les briques solides de ce roman sincère et frais et, surtout, profondément humain.

C’est lundi, je dépoussière… La belle Adèle

Présentation de l’éditeur :
Adèle
en assez. Pourquoi devrait-elle se donner du mal pour se maquiller et s’habiller, comme les filles de sa classe ? Est-ce le plus sûr moyen de ne pas se faire remarquer ?. D’être normale ? Et Frédéric… Il est gentil, il est même tragiquement gentil. N’est-ce pas le pire des défauts pour un garçon ? Adèle et Frédéric doivent trouver d’urgence une stratégie de survie. Ils ont alors une idée lumineuse… Marie Desplechin est sans égale pour traduire avec humour les péripéties de la vie !

C’est lundi, je dépoussière… La belle Adèle