Lucy in my sky, tome 1 (Callie J. Deroy)

Lucy in my sky, tome 1 (Callie J. Deroy)

En vente sur les Éditions L'ivre-book

La trilogie du voile, tome 1 : Souvenirs volés (Selina Fenech)

Auteur : Callie J. Deroy

Editeur : L'ivre-book

paru le : 15 Octobre 2016

307 pages numérique

Thème : Romance

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Fait partie de la série

Lucy in my sky

Résumé :

« Pour la rock'n roll Lucy Petrelli, c'est un nouveau départ. De retour dans la petite ville de son enfance après des années de galère à Philadelphie, elle aspire à une vie plus tranquille. Elle est même prête à accepter un poste dont personne ne veut, un poste qui la fera côtoyer de près l'infâme Cameron Blake.»

La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

Lucy in my sky, tome 1 (Callie J. Deroy)

16/20

Je remercie Lilian et la maison d'édition l'ivre-book pour l'envoi de ce service presse dans le cadre de notre partenariat.

Lucy revient dans la ville de sa famille après cinq années passées loin de ses parents adoptifs. Son ex, un gentil motard comme tout - pensez juste un beau gosse sans vraiment beaucoup de cervelle - elle l'a quitté tout simplement. Son retour fait beaucoup parler, il est vrai qu'en ayant eu 5 gosses et étant morte d'une overdose, cela le fait moyen. Les gens de cette petite ville d'environ 5000 habitants sont tellement bien pensants que le moindre ragot devient une vérité. Alors la revoir dans la maison de ses parents, juste le temps qu'elle puisse emménager dans son propre appartement, cela le fait moyen. Elle n'est pas morte ! Le poste qui lui ouvre les bras - façon de parler - elle le prend de suite : secrétaire de l'infâme de ce connard d'abruti - oui, oui des qualificatifs ils n'en manquent pas - de Cameron Blake. Un homme qui est plus froid qu'une pierre tombale, plus sec qu'un bout de pain rassis, mais très très mystérieux.

« Je jette un coup d’œil mauvais à mon traître d’autoradio, qui, comme si de rien n’était, entonne joyeusement le refrain de Lucy in the sky, la célèbre chanson des Beatles.
Cette fille est partout, c’est du harcèlement ! »

Je ne vais pas tout raconter non plus et rien qu'avec cela, nous pouvons largement imaginer qu'il va y avoir des frictions de tous les côtés. L'histoire est pourtant simple, Lucy a besoin d'argent pour subvenir à ses besoins sans être obligé de passer par la case parents. Elle va à l'entretien d'embauche, d'ailleurs c'est la seule qui se présente. Elle n'a aucune compétence, mais ce n'est pas grave puisque de toute façon c'est elle ou personne. La réputation de Cameron est si imprégnée dans les esprits que cette place est tout sauf désirable. Lucy s'en fiche, elle qui a vécu avec des préjugés à cause de son look - il faut dire qu'une secrétaire de direction en bottes cloutées, cela ne court pas les rues - et cela ne lui fait pas peur.

« Voilà, en substance, l’essentiel de nos conversations. J’ai même essayé de glisser une petite plaisanterie, une fois, histoire de détendre l’atmosphère. Eh bien... je pense que c’était la dernière. Le regard qu’il m’a lancé ! J’ai cru qu’il allait m’étrangler sur place. Pas étonnant que ses employés ne recherchent pas assidument sa compagnie. Malgré cela, ça me rend presque triste pour lui. C’est dingue, hein ? J’étais partie pour détester ce type, et voilà que je compatis à ses malheurs... Ça doit être mon côté gentille fille qui ressort, allez savoir. »

Lucy me fait penser à Abby dans NCIS que j'adore. Elle a un look totalement décalée mais connaît son travail. Lucy elle apprend sur le terrain, mais elle a des compétences tout de même. Sa manière de regarder, de chercher à comprendre pourquoi son patron est ainsi, énerve justement ce dernier. Elle n'a pas de haine envers lui, qui n'a jamais fait de faute ? D'accord, celle de Cameron semble être importante à ses yeux et ceux de la ville entière - d'ailleurs je trouve ce point un peu gros, presque 5000 personnes qui pensent la même chose, il y a forcément quelque chose là-dessous qui va nous tomber dessus dans la suite - mais la jeune femme de 27 ans accorde le droit à une seconde chance, comme elle a eu. Son passé est dévoilé petit à petit, pour lui comme pour elle. Pour lui c'est amusement à profusion et plus si affinités, pour elle c'est enfance malheureuse et adoption. Un résumé court en fait de ce qui les a construit tels qu'ils sont. J'adore Lucy, elle a tellement de facettes que cela donne le tournis.

« Dix-huit heures cinquante-deux.
Rhâââââââ ! Mais le temps ne passe plus du tout, là ! Quelles chaussures je dois mettre ? Mes doc noires toutes simples, ou mes New Rock ? Bon, je me recoiffe. Là, c’est pas envisageable.
Dix-huit heures cinquante-six.
Ce pantalon me fait des fesses énormes ! Comment est-ce seulement possible que je n’aie jamais remarqué ça auparavant ?? Faut que je change ! Mais j’ai plus le temps, si ? Si, je ne peux pas sortir comme ça !
Dix-huit heures cinquante-neuf.
Merde, déjà cette heure-ci ? Je vais être en retard !! Quel manteau je mets ? QUEL MANTEAU JE METS ??
Dix-neuf heures quatre.
Je suis en retard, je suis en retard, je suis en retard, je suis en retard !! »

Les personnages sont construits et ont avancés à leur rythme avant le début du récit, mais aussi pendant. J'ai retrouvé avec plaisir la plume de Callie, tout comme l'humour dans certaines scènes qui font que l'ambiance est moins lourde. Le fait de mettre un secret encore plus profondément ancré en Cameron, où seul son frère est au courant donne plus de tension jusqu'à ce que Miss secrétaire découvre le pot aux roses. Entre les deux c'est un combat acharné, la survie de l'entreprise dépend de tellement d'éléments que c'est dur de voir les employés casser du sucre sur le dos de leur patron. Il s'agit tout de même de leur boulot, si l'entreprise ferme, ils vont devenir quoi ? Quelques points de détails qui m'ont juste fait tiquer mais comme il y a une suite, je me dis qu'il y a forcément une raison à tout cela.

J'ai adoré les parents de Lucy, ils sont ce qu'ils doivent être : des parents qui ont peur pour leur fille, ont besoin de la savoir protégée et aimée. Des parents aimants en somme. Le frère de Cameron me fait bien rire avec sa façon de faire avancer les choses, tout comme sa femme qui a les mots pour apaiser les souffrances en surface. Ce mal si profond que ressent Cameron le tue à petits feux, nous pouvons bien le ressentir. Les pensées, les gestes, les attitudes, tout est là pour montrer ce qu'ils ressentent tous. J'oublie volontairement des passages car il faut savoir garder des surprises pour la lecture.

En bref une romance mouvementé, avec beaucoup d'émotions qui vaut qu'on s'attarde dessus. Vivement la suite !


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois