Les mots sont parfois de trop. Il arrive qu’ils ne soient pas à la hauteur pour exprimer la beauté, la tendresse, l’amour. Les mots ne seront pas à la hauteur pour dire tout le bien que je pense de ce superbe album, le premier d’une jeune auteure-illustratrice d’origine vénézuélienne. Ce leporello est tout simplement sublime. Inutile de m’étendre sur ce dont il est question, le titre en dit assez long. Chaque page est un pur ravissement.
Racines est le genre de livre avec lequel on a envie de prendre le temps de s’arrêter de longs instants sur chaque page, de contempler la finesse du trait et la douceur des mots. À savourer lentement. À conserver précieusement, bien en vue. À offrir sans modération pour réchauffer le cœur et l’âme.
Après la parution de Méchant Far West de Marthe Pelletier et Richard Écrapou, les éditions Monsieur Ed continuent à m’en mettre plein la vue. Quand une jeune maison d’édition prend son temps, choisit méticuleusement ses projets, ben ça donne de beaux bijoux. Chapeau et longue vie!
Racines, Marianne Ferrer, Monsieur Ed éditions, 16 pages, 2016.
