Harry Potter and the cursed child de J.K. Rowling, John Tiffany et Jack Thorne : accio chronique !

"We cannot protect the young from harm. Pain must and will come.

Harry Potter and the cursed child de J.K. Rowling, John Tiffany et Jack Thorne : accio chronique !

Auteur : J.K Rowling, John Tiffany, Jack Thorne

Genre : Pièce de théâtre, Jeunesse, Fantastique

Année de publication : 2016

Sans grande surprise j'ai lu Harry Potter and the cursed child peu de temps après sa sortie anglaise . A force de le voir partout j'ai voulu moi aussi découvrir de quoi il était question dans cette pièce de théâtre . Mais si celle-ci, présentée comme le huitième tome des aventures de notre sorcier préféré , ne m'a pas particulièrement déçue, elle ne m'a pas impressionnée non plus.

Tout d'abord, je pense qu'il faut savoir que je n'attendais rien de cette pièce de théâtre . Je dois même avouer que l'annonce de sa sortie future il y a quelques mois m'avait laissé de marbre. Pour moi on avait mis un point final au chapitre " Harry Potter " de ma petite vie de lectrice avec le septième et dernier roman de la saga. Que la fin me plaise ou non, elle était belle et bien réelle et Mme J.K. Rowling avait bouclé la fin de son histoire. Personnellement, ce que j'aime avec les histoires, c'est qu'elles se terminent. Que ce soit une fin heureuse ou tragique j'aime quand elles prennent fin puisque c'est souvent à ce moment-là qu'elles prennent tout leur sens. Alors quand on m'annonce la suite d' Harry Potter bien des années plus tard et qui plus est sous forme de pièce de théâtre, on peut comprendre mon scepticisme .

Malgré ce que je peux dire précédemment, je dois avouer avoir pris un grand plaisir à retrouver Harry, Hermione et Ron bien des années après. J'avais cette petite vague de nostalgie en moi qui a dû être ressentie par de nombreux lecteurs qui tout comme moi ont été (ou sont toujours) de vrais petits Potterheads. Lorsque j'ai débuté ma lecture j'ai tout de même été, comme lors de l'épilogue du dernier tome, effarée face aux noms donnés aux enfants de Harry et de Draco. Albus Severus et Scorpius : Madame J.K. Rowling vous auriez pu faire plus subtil sur ce coup-là.

Concernant l'histoire de la pièce, eh bien, je vous laisse la découvrir (oui je sais je suis comme ça). Je dirai simplement que toute l'intrigue se concentre sur la relation père-fils qu'entretiennent Harry et Albus . Les autres personnages s'éclipsent pour laisser place à cette relation, choix que je peux parfaitement comprendre étant donné qu'il s'agit tout de même d'une pièce de théâtre, rappelons-le, mais que j'ai du mal à accepter. En effet, il aurait été intéressant de nous présenter les autres personnages plus en profondeur , notamment ceux que nous n'avions (presque) jamais pu croiser auparavant. Je pense par exemple à James et Lily Potter qui sont eux aussi les enfants d'Harry mais que l'on ne voit finalement que très peu.

Comme je le disais plus haut, Albus et Harry sont donc les personnages fondamentaux de la pièce et a hérité du (seul ?) plus gros défaut de son père : l' ! Par moment j'ai eu beaucoup de mal à le supporter et à garder mon calme, notamment lorsqu'il manque de respect à son père. Il faut tout de même dire pour sa défense que son père en rajoute une couche également : face à son fils égoïste il va se montrer encore plus égoïste (bonjour la stratégie Harry !). A ce moment-là si j'avais pu en prendre un pour taper sur l'autre croyez-moi, je l'aurais fait volontiers ! Fort heureusement, comme dans la saga Harry Potter , ces défauts s'estompent au fil des pages.

On rencontre également le personnage de Scorpius , fils de Draco Malfoy, que j'ai adoré . C'est quelqu'un de gentil et sensible qu'on aurait bien envie de prendre sous notre aile lorsqu'il va mal. Je me suis réellement attachée à lui ainsi qu'à son père, Draco. Ce n'est plus le Malfoy malveillant de Poudlard que l'on retrouve ici mais un Malfoy père de famille, dévoué à sa femme . On le découvre sous un nouveau jour et depuis le temps que j'attendais ça, je dois dire que j'ai été ravie ! Je dois tout même admettre que cette "transformation" si soudaine contraste peut-être un peu trop avec l'image que le personnage donnait de lui dans le dernier tome. Il aurait peut-être été plus judicieux que cette évolution soit un peu moins voyante...

Cette pièce se lit très rapidement et l'histoire va très vite : il arrive qu'en deux pages il s'écoule plusieurs années ! L'on retrouve toujours certains ingrédients de la saga Harry Potter , comme une fin " tout est bien qui finit bien " même si pour moi ce livre a plus une allure de fan fiction que d'une réelle suite d' . Le niveau d'anglais est assez simple et ne présente pas de réelle difficulté si ce n'est parfois quelques termes relatifs à la magie à connaître.

Une bonne lecture , rapide et pleine de nostalgie à réserver aux fans de notre ancien apprenti sorcier qui n'ont pas eu la chance de se rendre à Londres pour voir la pièce jouée sur scène. Et pour ceux et celles qui n'auraient pas le niveau suffisant pour le lire en anglais, la version française sortira le 14 octobre 2016 aux éditions Gallimard .


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