Ce qu'il reste d'Alice

Ce qu'il reste d'AliceEditions Livre de poche (clic clic la photo)

Nombre de pages : 504

Résumé :

Le corps d'Alice Salmon, vingt-cinq ans et promise à un bel avenir, est découvert sous un pont. La veille, elle passait la soirée avec des amies. Suicide ? accident ? meurtre ? Tandis que les médias s'emparent de l'affaire, Jeremy Cooke, professeur proche de la retraite, veut reconstituer la vie de son ancienne élève, pour élucider sa fin si tragique. Il explore toutes les traces qu'elle a laissées : Facebook, Twitter, Spotify, forums, blogs, journaux intimes, lettres. Pièce par pièce, Alice apparaît, tel un puzzle mystérieux, parfois très sombre. Bientôt, des vérités choquantes font surface.
Un thriller psychologique où nos outils de communication apparaissent plus menaçants que jamais et rendent étrangement floue la distinction entre vie réelle et vie numériqu
e.

Mon avis :

Mais quelle déception !

Pourtant le résumé m'avait charmé et je ne voulais pas m'arrêter aux mauvaises critiques. Mais j'ai dû m'y résoudre très rapidement, avant même la moitié du livre et je dois dire que finir ce livre a été un supplice, mais je voulais vraiment connaître la vérité.

Il n'y a pas d'ordre chronologique, on part dans tout les sens 2011, 2004, 2012, 2010,2003, enfin bref je me suis perdue plus d'une fois.


Le style du roman aurai pu être un plus, car pas de dialogue ou de trame, juste des billets de réseaux sociaux, de journal intime, de mail, de retranscriptions de police, de lettres sans réponse (à ce demander si Cooke n'est pas fou), de playlist (non mais là le summum, connaître les titres des chansons, sans rapport).


Les lettres sont d'un pompeux, rolala, ce Larry à qui écrit Cooke, on ne sait pas s'il existe vraiment (on l'apprend vraiment très tard), quel est son rôle?!


Des personnages tirés par les cheveux, le coloc amoureux, psychopathe on ne sait pas ce qu'il devient, les anciennes amies qui sont là sans l'être, le petit ami qui a beaucoup de choses à se reprocher, le prof amant/violeur?!, la mère aloccolique/suicidaire, la victime limite alcoolique, suicidaire, adulée dans son travail.... Trop tue le trop !

J'ai lu 250 pages d'un seul trait pour ne pas perdre le fil, puis ensuite trop de longueurs, trop de répétitions et les 250 autres pages j'ai mis 3 jours pour les finir.
Le seul point positif, on ne s'attend pas à cette fin et c'est dommage qu'il n'y ai que ça, car l'idée était bonne.