Cyborg rebirth : des origines sans interets

CYBORG REBIRTH : DES ORIGINES SANS INTERETS Ce n'est pas une surprise si Cyborg a droit à son numéro Rebirth, le personnage va devenir de plus en plus important, et il sera mis en avant comme un des membres fondamentaux de la Justice League au cinéma. Du coup nous revoici plongés pour la centième fois dans ses origines... rien de très original me direz-vous! John Semper Jr (plus habitué aux animés, pour la télévision) décide de procéder de la manière suivante : ils organise dans le présent un combat entre le héros et une entité technologique malveillantes du nom de Malware. Pendant que les deux se tapent dessus et que Cyborg en prend plein la tête, au point de se deconnecter momentanément de la réalité, nous plongeons dans le passé, et nous remontons à l'époque où le scientifique Silas Stone rencontre celle qui va devenir son épouse, et lui donner un fils, Victor. Un peu de pathos pour tirer des larmes et expliquer ce qui va suivre, avec l'épouse qui tombe malade, le père qui délaisse le fiston parce que cherchant un moyen de sauver celle qu'il aime, et enfin pour finir, un tragique accident qui laisse le pauvre Victor Stone dans un état plus proche du puzzle qu'autre chose : il ne reste quasiment plus rien à part des reste calcinés, que le père décide de faire fusionner avec du métal et des circuits informatique d'origine extraterrestre, en utilisant un laboratoire top secret, inaccessible au commun des mortels. Bref c'est ainsi que naît Cyborg, avec toute une partie assez maladroite où celui-ci découvre à quel point son humanité pourrait être remise en question, à travers une sorte de discours ampoulé, enregistré par son père. C'est bien lourdeau, on ne comprend pas trop pourquoi ce dernier a eu besoin d'expliquer et de témoigner sur bande de ce qu'il a fait. Le scénariste transmet donc au lecteur les informations essentielles pour unir tous les points de la tragédie, et il le fait de manière forcée, innaturelle, comme si nous étions encore dans les années 70. Bref au niveau de l'écriture nous sommes très loin d'une série moderne et audacieuse!  Cyborg a au moins le mérite de bénéficier d'un dessinateur qui fait du bon travail. Paul Pelletier est ici en bonne forme, et les scènes de combat nombreuses sont suffisamment fortes et spectaculaires pour plaire au lecteur, et le convaincre de tourner les pages. Reste que cela semble si classique et si peu inspiré qu'on a du mal à imaginer ce qu'il va bien pouvoir se passer, dans les épisodes d'une série régulière en apparence attendue chez Dc, et on a bien peur que le manque d'enjeux finisse très rapidement par faire capoter le projet. On s'accrochera donc à la dernière page et à l'espoir d'une grosse et belle surprise très bientôt, sans y croire totalement.
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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois