La chasseuse de livres, d’Alex Evans

la chasseuse de livres

Merci aux éditions Walrus de m’avoir donné accès à leurs fabuleuses publications afin de pouvoir les chroniquer !

L’histoire

Cassandra est une étudiante un peu particulière : héritière de l’antique famille royale des Galata, la jeune princesse prépare une thèse de Magie à l’université. Mais les événements prennent une tournure inattendue le jour où la jeune érudite reçoit une invitation pour une soirée à la Fondation des Sciences Occultes. La vénérable Tamora Caton a en effet une mission à lui confier : retrouver le mythique L’Appel des Anciens, plus qu’un livre, une légende des arts magiques et une source de pouvoirs terribles pour celui qui mettra la main dessus. L’occasion est trop belle. Mais l’étudiante n’imagine pas encore que son chemin sera parsemé d’embûches et dépassera de loin sa simple curiosité scientifique. Dans l’ombre, les convoitises s’aiguisent.

Mon humble avis

Alex Evans nous présente un monde mélangeant steampunk et magie dans cette nouvelle, avec un personnage intéressant qui ne se laisse pas faire et qui compte bien devenir une « chasseuse de livres » et d’artefacts rares, dans un monde où la magie prime sur le reste. Elle ne refuse donc pas la proposition de Tamora Caton, malgré les suspicions qu’elle peut avoir à son égard et le danger qui l’attend !

On se rend vite compte que l’entourage de Cassandra est principalement constitué d’hommes, qui sont soit malsain, soit très condescendant dans leur position de patriarche type. Du style « petite, je sais mieux que toi donc écoute ». Je ne suis pas sûre que ce soit une volonté de l’auteure, mais quelques lignes ont suffi à me rendre ce personnage très antipathique.

Heureusement, Cassandra est un poil tête brûlée et elle n’écoute personne, bien déterminée à réaliser son rêve et profiter de cette opportunité de faire ses preuves. Bien sûr, il va lui arriver quelques mésaventures à force de foncer tête baissée, dont certaines qui auraient pu être évitées – c’est toujours une mauvaise idée de descendre seule dans une cave en « calant » la trappe, sachant que quelqu’un lui veut possiblement du mal…

Bref, c’est une histoire sympathique mais avec des rebondissements un peu trop prévisibles à mon goût, ce qui a un peu réduit le plaisir de la lecture. Mais j’ai trouvé en revanche que le format de nouvelle (novella ? J’ai toujours pas compris la différence, faudra que je me penche sur la question) était très bien appréhendé, avec un univers bien décrit, des personnages construits et une intrigue précise dans un nombre limité de pages. En tous cas, je jetterai un œil aux autres productions de l’auteure !

Note : 3/5

La chasseuse de livres d’Alex Evans, Walrus, 2014, 65 pages.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois