Mes lectures de la semaine du 27 juin au 3 juillet 2016


- Lectures de la semaine du 27 juin au 3 juillet 2016 -
Un bilan positif pour cette semaine : un classique passionnant et une trilogie post-apocalyptique captivante ! Ces livres m’ont littéralement happée, ce qui m’a permis de retrouver un rythme de lecture dynamique. J’espère que mes prochaines lectures vont me garder sur cette lignée : je compte profiter de l’été et du temps libre qu’il m’apporte pour rattraper mon manque de lecture de l’année ! Sinon, sur un plan plus personnel, cette semaine a été marquée par une très bonne nouvelle : j’ai mon permis ! Ce n’était pas gagné, mais je l’ai eu, et du premier coup. Pour fêter ça, je me suis d’ailleurs offert quelques livres, que vous avez pu retrouver dans mon book haul de juin, publié jeudi dernier !
Mes lectures de la semaine du 27 juin au 3 juillet 2016Au Bonheur des Dames, Emile Zola
Editeur : LarousseCollection : Petits classiquesNombre de pages : 413
Résumé : Fin du XIXe siècle, les grands magasins parisiens révolutionnent le commerce. Denise Baudu, venue de sa province, en découvre l’univers turbulent. Vendeuse, elle monte en grade sous les ordres du directeur d’un de ces établissements, Octave Mouret. Relation singulière, puisque la jeune femme convertira finalement le cynique séducteur aux valeurs de l’amour….
Mon avis en bref : Un classique qui n’a absolument rien de rébarbatif ! Denise, personnage principal de ce roman haut en couleurs, est une jeune fille admirable et captivante : à la fois discrète et passionnée, naïve et perspicace, elle respire la douceur et l’honnêteté. Au Bonheur des Dames, c’est à la fois un roman d’apprentissage, une histoire d’amour et un véritable récit historique. Zola nous emmène au cœur d’un des premiers grands magasins, ancêtre de nos grandes enseignes où se vendent absolument toutes sortes de marchandises, le Bonheur des Dames, géré par la poigne de fer d’Octave Mouret, jeune commerçant ambitieux qui entend bien régner sur l’ensemble de la gente féminine qu’il appâte dans les filets du shopping. Ce magasin est au cœur de l’intrigue, tout tourne par lui et autour de lui. L’ambiance qui règne au sein de cette « cathédrale des achats compulsifs » est parfaitement bien décrite par Zola : les couleurs, les sons, les odeurs … Je n’avais aucune difficulté à imaginer le grouillement des clientes et des employés, le rythme infernal des rouages invisibles qui font tourner cette terrifiante et intrigante machine. Face à ce géant des ventes, ce colosse aux techniques commerciales révolutionnaires pour l’époque – et qui sont encore aujourd’hui utilisées –, les petits commerçants ne vendant qu’un seul type de marchandises à des prix rentables ne peuvent suivre la cadence et se meurent progressivement. Il en est ainsi de l’oncle de Denise, dont le magasin dépérit en même temps que sa famille, ruiné par la concurrence imbattable de Mouret. Il s’agit là du côté sombre et pessimiste du roman, cette déchéance progressive que Zola a su dépeindre avec justesse et réalisme. Mais Au Bonheur des Dames est aussi une histoire d’amour : d’un côté nous avons Denise, sa candeur et son honnêteté, de l’autre Mouret, son ambition et sa soif de rendement. Au premier abord, ils n’ont rien en commun, mais ils vont tomber mutuellement amoureux l’un de l’autre, sans vraiment vouloir se l’admettre. Ils jouent au jeu du chat et de la souris, et le dénouement de cette attirance réciproque n’a lieu que bien tard dans le récit … J’ai vraiment apprécié ma lecture, d’autant plus que j’adore la plume de Zola et que ce récit est l’un des rares à finir relativement bien, ou tout du moins sur une touche positive !
La chronique : elle arrive …
Mes lectures de la semaine du 27 juin au 3 juillet 2016Partials1, Dan Wells
Editeur : Albin MichelCollection : WizNombre de pages : 522Résumé : 2076. La guerre contre les Partials a décimé la quasi-totalité de la planète. 40 000 humains survivent sous la férule d'un Sénat autoritaire tandis que le virus RM reste sans antidote. Les nouveau-nés vivent moins d'une journée. La population est traumatisée par la loi Espoir : toute jeune fille dès 18 ans, aura l'obligation de tomber enceinte. Le combat de Kira, étudiante en médecine, commence à cet instant. Ses ennemis ne sont pas les Partials mais le RM. Son obsession ne concerne pas la dérive fasciste du Sénat mais une folle hypothèse scientifique. Kira décide de suivre son intuition au risque de devenir une hors-la-loi ou que les Partials ne la tuent ...
Mon avis en bref : Un roman de science-fiction addictif et palpitant qui happe le lecteur jusqu’à la dernière phrase ! Dès les premières lignes, l’ambiance est annoncée : un nourrisson vient de succomber au virus RM, quelques heures après sa naissance. Un de plus. Kira, jeune interne en médecine, ne supporte plus de voir des bébés mourir devant ses yeux et décide de prendre les choses en main et de trouver un remède. Kira, c’est une jeune fille de seize ans qui n’a pas froid aux yeux, qui sait ce qu’elle veut et fera tout pour y parvenir. Mais c’est également une adolescente impulsive qui ne réfléchit pas toujours aux conséquences de ses actes, une jeune adulte qui a grandi trop vite et ne sait plus toujours que croire et de qui se méfier. Ce roman est un véritable condensé d’action : on ne s’ennuie pas une seule seconde, il se passe toujours quelque chose. On va de révélations en découvertes, de complots en trahisons, de disputes en retournements de situations. Les personnages sont très bien construits et très complexes, et on a parfois bien du mal à deviner quelle décision ils vont prendre, quel choix ils vont faire, et cela ne rend le roman que plus intéressant. Ils forment un petit groupe bien hétéroclite, aux caractères et aux aspirations différents, parfois opposés, mais ils sont tous indispensables au récit et à Kira. L’intrigue prend place dans un univers post-apocalyptique, au cœur d’une petite communauté de survivants gouvernée par un Sénat aux tendances totalitaires. Il s’agit d’un cadre sombre et violent, où la guerre civile menace d’éclater à chaque nouvel amendement de la loi Espoir qui contraint chaque jeune fille de plus de 18 ans à tomber régulièrement enceinte dans l’espérance de voir un jour naitre un bébé immunisé. La médecine, et plus particulièrement la virologie, a une place importante dans ce livre, et je dois avouer que mon seul regret est d’avoir été parfois dépassée par toutes ses informations scientifiques. Néanmoins, ça reste une excellente lecture qui me donne terriblement envie d’enchaîner directement avec le second tome !
La chronique : elle arrive …
Mes lectures de la semaine du 27 juin au 3 juillet 2016Partials2, Dan WellsFragments
Editeur : Albin MichelCollection : WizNombre de pages : 537Résumé :(Spoiler du tome 1) Les Partials, dont le sang contient l’antidote au virus RM, sont programmés pour disparaitre. Contrairement à Kira, Partial d’une autre génération. Au mépris de tous les dangers, la jeune fille décide de trouver le siège de ParaGen, la société qui a fabriqué les Partials, et l’Alliance, qui les contrôle. Traversant les paysages ravagés d’une Amérique dévastée, Kira a l’intime conviction d’un plan visant à éliminer les Partials et les humains. Si son intuition est juste, si elle veut contrer l’ennemi, elle doit savoir au plus vite quel rôle lui ont attribué ceux qui l’ont créée …
Mon avis en bref : Un second tome qui surpasse aisément son prédécesseur et qui tient le lecteur en haleine du début à la fin. Nous retrouvons donc Kira, qui se débat avec son identité, déchirée entre deux peuples, tout en cherchant une solution pour sauver à la fois les Partials et les humains. Pour cela, elle décide de se rendre au centre névralgique où toute cette sombre histoire a débuté : le siège de ParaGen, l’entreprise qui a conçu et fabriqué l’armée des Partials. Accompagnée dans cette dangereuse épopée par Samm, Partial au grand cœur, Heron, Partial à l’indifférence princière et Afa, ancien employé de ParaGen dont le génie se mêle à la folie, Kira est prête à tout pour parvenir à son objectif. Nous suivons également le point de vue de Marcus, qui cherche lui aussi à mieux comprendre le passé et à arrêter le conflit meurtrier qui oppose Partials et humains et qui risque bien, à terme, de conduire les deux espèces à l’extinction. Ce second tome est donc placé sous le signe des révélations. Et quelles révélations ! Je ne m’attendais absolument pas à cela, à tous ces bouleversements, ces retournements de situations, ces découvertes, ces confidences, ces coups de théâtre … J’ai été surprise du début à la fin ! Pour tout avouer, les choses sont tellement complexes que je ne suis pas certaine d’avoir saisi toutes les implications des découvertes réalisées par Kira ! L’action est toujours aussi présente, aussi prenante : il n’y a aucun temps mort, beaucoup derebondissements et énormément de suspense en fin de chapitres ! Ce tome est également celui de la crise d’identité de Kira, qui ne sait plus trop qui elle est, ce qu’elle est, à quel camp va sa loyauté et son amitié. Elle doute, énormément, se pose beaucoup de questions et, en même temps qu’elle découvre sa force physique insoupçonnée, devient également bien plus fragile psychologiquement parlant. Il y a également beaucoup d’émotions dans cet opus, et je dois avouer que parfois, j’avais les larmes aux yeux. Bref, si le premier tome était un coup de cœur, ce second volume est indéniablement une claque littéraire, une lecture totalement addictive qui m’a captivée du début à la fin !
La chronique : elle arrive …
Mes lectures de la semaine du 27 juin au 3 juillet 2016Partials3, Dan WellsRuines
Editeur : Albin MichelCollection : WizNombre de pages : 441Résumé :(Spoiler du tome 2) Les Partials qui ont pris le contrôle de l’île harcèleront les humains nuit et jour tant qu’on ne leur aura pas remis Kira. Cette dernière, en fuite, se bat pour sauver les deux espèces. Une hypothèse pleine d’audace a germé dans son esprit : un usage du virus RM que n’importe quel scientifique condamnerait mais qui permettrait peut-être aux peuples de cohabiter. Pour cela, il lui faut trouver des alliés, même si beaucoup sont prêts à la dénoncer … quand une mystérieuse figure apparue dans le brouillard affole tout le monde. Ni Partial ni humaine, elle écume la région, promettant l’apocalypse aux survivants …
Mon avis en bref : Un troisième tome rythmé et addictif qui conclue avec brio une trilogie captivante et passionnante. La tension entre Partials et humains est à son apothéose, les conflits entre les deux peuples se font plus fréquents et plus meurtriers, et les solutions envisagées par les deux camps pour mettre définitivement fin au litige se font toujours plus extrêmes. Kira, tiraillée entre ces deux nations, est plus que jamais déterminée à sauver tout le monde et cherche à convaincre quiconque croise son chemin de la nécessité d’une cohabitation pacifique, persuadée qu’il s’agit de la solution aux maux des deux espèces : le RM qui touche les humains et la date d’expiration qui menace les Partials. Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer quand on entame un dernier tome, tout ne va pas en s’améliorant, bien au contraire : les difficultés s’accumulent, les problèmes s’amoncèlent, les soucis s’entassent. Plus j’avançais dans ma lecture, plus je me demandais comment Kira et ses amis allaient réussir à résoudre cette masse impressionnante d’ennuis et de complications. La tension monte crescendo, et je suis d’avis de dire qu’il faut avoir le cœur bien accroché pour accompagner les personnages dans leur épopée ! Je ne vais bien évidemment pas dévoiler la fin, mais je me permets tout de même de déclarer que j’adore les fins optimistes telles que celles-ci ! Oui, je suis une grande sentimentale et j’aime quand mes personnages chouchous ont la possibilité de débuter une nouvelle vie après de si nombreuses épreuves … Même si tous mes favoris n’ont malheureusement pas eu cette chance. Oui, j’ai pleuré et je ne m’en cache pas, et pour plusieurs raison : tristesse, surprise, soulagement, et bien d’autres émotions fortes et contradictoires encore ! Nous retrouvons dans ce tome tous les personnages découverts dans les précédents opus, mais nous en rencontrons également de nouveaux, certains sympathiques et d’autres bien plus antipathiques. Ce qui est tout de même impressionnant, c’est que malgré le nombre assez conséquent de personnages, je ne me suis jamais sentie perdue : je savais parfaitement qui était qui, de quelle espèce et de quel camp faisait partie tel ou tel protagoniste. L’action est très présente dans cet opus, même si les héros doivent encore faire face à quelques révélations cruciales. On ne s’ennuie jamais au cours de la lecture ! Une fois encore, ce livre soulève quelques interrogations, quelques problématiques éthiques et philosophiques, et j’aime vraiment cet aspect du roman. Bref, ce roman a été un coup de cœur de plus, une excellente lecture toutefois teintée de nostalgie : c’est toujours difficile de quitter des personnages après tant d’aventures vécues ensemble !
La chronique : elle arrive …

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