Charmed – Seasons of the Witch

09-Charmed-Seasons-of-the-WitchAuteur : Laura J. Burn – Emma Harrison
Basé sur la Série TV créée par Constance M. Burge

Titre : Charmed – Seasons of the Witch

Édition :Simon And Schuster

Année de parution : 2003

Genre : Fantastique – Série TV

Nombre de Pages : 182


Je vous dévoile donc aujourd’hui la Chronique d’un roman adapté de ma série TV préférée : Charmed. Il s’agit en réalité d’un recueil de trois nouvelles sur le thème des saisons et notamment des fêtes Wiccanes. A noter que ce livre est disponible uniquement en langue anglaise.

Samhain par Laura J. Burns :

La première histoire se concentre sur Phoebe et sur la fête d’Halloween ou de Samhain. Le voile entre les morts et les vivants étant infime durant ce jour-là, la jeune sorcière tente un sortilège pour contacter un membre de sa famille, en espérant que ce soit sa sœur qui lui réponde. Mais évidemment rien ne se passe comme prévu et son ancêtre va posséder le corps de Phoebe afin de retrouver son âme sœur démoniaque.

Cette première nouvelle rentre très bien dans l’univers de la série à mon sens et aurait très bien pu faire l’objet d’un véritable épisode. L’action est présente tout au long de l’histoire et on a hâte de connaître la suite. On retrouve aussi l’un des thèmes récurrents de la série, à savoir la question ; Est-ce que l’amour peut avoir raison de tout ?

Bien qu’en anglais, l’auteur utilise des mots et des phrases très simples à comprendre et l’histoire se lit aisément.

En bref, j’ai beaucoup apprécié cette première nouvelle, qui est ma préférée des trois.
note_10

Yule par Emma Harrison :

La deuxième histoire met en scène Paige au premier plan, ainsi que la fête de Yule, soit le solstice d’hiver, nuit la plus longue de l’année. La cadette des sœurs Halliwell ne trouve pas sa place dans la famille et se demande même si elle ne va pas abandonner ses sœurs. Elle se retrouvera, seule, dans un club tendance de la ville où elle tombera sur un piège causé par des démons.

Cette nouvelle sonne comme redondante avec la série puisque Paige est bel et bien passée par cet état d’esprit dans la série, ce thème ayant déjà été traité plusieurs fois, il est un peu ennuyeux de le retrouver ici. De plus, l’histoire est lente et peu cohérente, sans compter le fait que l’auteure utilise des mots bien compliqués et un style très lourd et peu agréable.

Il s’agit donc ici de la nouvelle que j’ai le moins aimée, compliqué dans la forme, banale dans le fond et avec une fin plus que prévisible, c’est dommage.

note_06

Imbolc par Laura J. Burns :

Cette troisième et dernière nouvelle met l’accent sur Piper, aînée des trois sœurs (mais aussi un peu sur Paige, pour mieux revenir sur Piper) ainsi que sur la fête d’Imbolc, célébration de la fin de l’hiver.

Alors que Piper pense à avoir des enfants avec Léo, son mari, les pouvoirs de sa demi-sœur, moitié Sorcière, moitié Être de Lumière commencent à devenir incontrôlables. L’aînée des sœurs Halliwell commence donc à se demander s’il est bien judicieux de faire un enfant avec un Être de Lumière.

Encore une fois, cette histoire reprend un thème déjà exploré dans la série, mais d’une façon assez différente et intéressante. On oscille ici entre des scènes plutôt « lourdes » ou tristes sur une femme qui doute du bien-fondé d’avoir des enfants, dont le mari ne répond pas aux appels et des scènes plutôt comiques avec une Paige ne pouvant pas contrôler ses téléportations et se retrouvant aux quatre coins de la ville sans le vouloir.

Une nouvelle fois facile à lire et plein de rebondissements (même si à la fin ils deviennent un peu répétitifs). On veut à tout prix connaître le comment du pourquoi et on se retrouve plutôt surpris par une explication assez comique et des inquiétudes normales d’une future mère qui tout compte fait ne sont pas si justifiées que ça.

note_09

J’ai donc beaucoup apprécié ce recueil de nouvelles, dans l’ensemble facile à lire malgré l’anglais, et c’est vraiment dommage que la deuxième histoire ne soit pas au niveau des deux autres, tant dans le fond que dans la forme. On se retrouve tout de même dans l’ambiance de la série et ça fait plaisir.

note_08