Collection La bête noire (Robert Laffont) – Année 2016372 pages
Maestra a été présenté partout comme le nouveau phénomène mondial après Fifty shades of Grey. J’étais assez impatiente de pouvoir découvrir ce nouveau bébé de la collection La bête noire, certainement pas parce que c’est le nouveau Fifty. Vous n’êtes pas sans savoir que je n’ai pas particulièrement apprécié cette trilogie.
Cependant, j’ai adoré Les fauves d’Ingrid Desjours publié dans cette même collection, et NetGalley m’a permis de lire Maestra en service presse.
Le jour, Judith Rashleigh est assistante dans un hôtel de ventes aux enchères londonien qui l’exploite malgré ses diplômes et son talent. La nuit, elle officie dans un bar à hôtesses où elle séduit sans effort.
Judith sait qu’elle doit jouer le jeu. Pour faire carrière et pour charmer les hommes, elle a appris à être une gentille fille… Jusqu’à ce qu’elle découvre une gigantesque escroquerie autour d’une fausse toile de maître. Licenciée avant d’avoir pu faire éclater le scandale, Judith décide de fuir avec un riche client sur la Côte d’Azur. Là-bas, un monde décadent et corrompu les attend. Là-bas, elle goûtera à la vengeance. La gentille fille deviendra femme fatale.
Je suis entrée dans l’histoire avec un oeil curieux sans me préoccuper des avis plus que négatifs qui fleurissaient sur la toile. Malheureusement, je suis d’avis à me rallier à l’avis général.
Judith est une jeune assistante dans une salle des ventes qui est passionnée par l’art. Elle est d’ailleurs surdiplomée pour le poste qu’elle occupe.
Cette première partie où l’on découvre le milieu dans lequel elle travaille m’a plu. J’ai trouvé des points de ressemblance entre son expérience professionnelle et la mienne. Son patron est un homme sans scrupule qui tire profit de son assistante et de ses connaissances pour se mettre en valeur. A ce moment précis du récit, je trouvais le personnage de Judith plutôt intéressant surtout lorsqu’on découvre qu’elle fréquente une boite échangiste. Je n’arrivais pas à cerner son personnage et je n’avais qu’une envie, le comprendre.
Puis, Judith renoue avec une copine du lycée qui lui propose de gagner de l’argent vite et facilement en vendant ses charmes dans un bar d’hôtesses. Son coté aristocratique plait énormément aux clients et surtout à un homme en particulier avec qui elle va partir en week-end sur la cote d’Azur. Sa vie qui avait commencé à couler à pic, s’enfonce inexorablement vers des profondeurs abyssales.
Je pensais sincèrement que l’intrigue du thriller allait se lancer. Mais à part le sentiment de malaise qui m’a accompagné depuis le début, rien ne réussit à retenir très longtemps mon attention.
La seule partie intéressante de l’histoire est lorsque Judith progresse dans le milieu de l’art. L.S Hilton a fait de ce thriller, un thriller érotique pour jouer sur ce qui fait vendre en ce moment : le sex! Malheureusement, si l’histoire ne tient pas la route, l’érotisme ne fait que mettre en évidence les incohérences.
Maestra serait le premier tome d’une trilogie qui ne m’aura pas convaincu, mais qui va trouver sans problème son public.

