
En alternant la voix d'Alice et de celle de son jeune comédien Joseph, Sandrine Beau nous raconte comment cette jeune femme, volontaire et débordante d'imagination, a su s'affranchir des codes, surmonter les obstacles pour donner vie à ses rêves en écrivant, réalisant, produisant des petits films d'humour.
Et ce, tout en osant défier les habitudes ou réaliser l'impossible, l'invraisemblable : tourner en extérieur, mettre de la couleur ou du son dans des films, mais aussi premiers trucages (ralenti, accéléré, marche arrière, surimpression, fondu ...), faire faire des cascades à ses acteurs, ou filmer des explosions réelles....
Le récit s'arrête en 1911 alors que tout lui sourit. Elle est partie à la conquête de l'Amérique, elle est amoureuse, elle a sa propre société de cinéma, la Solax, et ses studios.
Le roman se conclue sur une double-page informative "Le coin des experts" où l'on apprend ce qui s'est passé après 1911 pour Mademoiselle Alice et en parallèle de son œuvre, avec d'autres pionniers du cinéma, tel George Méliès.
J'aurais aimé y voir une photographie d'Alice, dont les traits sont fidèlement reproduits par Cléo Germain.

