"L'amitié est une force que nul ne peut prétendre pouvoir se passer.

On a besoin d'amis, comme on a besoin de manger, de boire ou de dormir.

L'amitié c'est un peu la nourriture de l'âme : elle ravitaille le cœur, elle sustente l'esprit, elle nous comble de joie, d'espoir et de paix.

Elle est la richesse d'une vie. Et le gage d'une certaine idée du bonheur."

Et bien, on ne ressort pas indemne en refermant ce livre ! Livre lu en LC avec ma cops de blog ! On l'aura vite avalé ! :D

Il est prenant.

L'histoire prend son temps pour s'installer mais attention car comme dans une montagne russe, la chute va être fulgurante !

Je ne m'attendais pas à cela en lisant, ce livre. J'avais déjà lu l'instinct maternel où avec le sujet universel de la grossesse, madame Abel nous emporte dans la noirceur la plus totale.

Dans ce livre, il est toujours question de maternité mais surtout d'amitié.

Peut-on rester amis quand un drame traverse nos vies ? La vie peut-elle continuer comme avant quand un drame nous frappe brutalement ?

Je ne vous parlerai pas de l'histoire, il faut la découvrir pendant la lecture. Elle est simple mais si frappante de vérité.

C'est très bien écrit, les mots sont justes et les émotions très bien retranscrites.

Je ne peux que vous recommander ce roman noir, très noir.

Je lirai prochainement la suite qui j'espère sera aussi bien !

le commentaire de May Lee : Je suis totalement d'accord avec toi, il est très prenant et vite vite la suite ! Le challenge Ligue de l'Imaginaire spécial Barbara Abel commence très bien.

Deuxième livre de l'auteur que je lis et je peux dire qu'après le premier j'étais déjà conquise par l'auteur et l'addiction inhérente à sa plume. J'ai eu la chance de la rencontrer au mois de janvier lors du deuxième salon Lire c'est libre et son aura angélique avait eu raison de ma répartie. Mais il ne faut pas se fier aux apparences car sous ses airs innocents la belle Barbara a toute d'une femme fatale et dans ses mots le poison exsude.

Petite introduction de l'auteur afin de vous faire comprendre la parfaite dualité que j'entrevois entre la femme et l'auteur. Belle complémentarité antinomique !

Derrière la haine, derrière la haie même, il y a Laetitia et David d'un côté et Tiphaine et Sylvain de l'autre. Des voisins simplement séparés par une haie, ce petit obstacle ne perturbera pas pour autant le cours de la vie et l'évolution de leur amitié. Un couple d'amis devenus au fil du temps une vraie famille reconstituée. De ces heureux ménages naîtront deux enfants, deux garçons élevés comme des jumeaux mais qui n'ont pas besoin de se disputer l'attention de leurs parents puisque chacun retrouve les siens à la nuit tombée.

De l'amour à la Haine il n'y a qu'un pas, un seul pour que tout bascule, pour que ces amis, ces frères, ces soeurs se déchirent. Eux qui auparavant étaient inséparables doivent vivre chacun de leurs côtés tout en étant à proximité, bien trop proches... de la haie à la haine, il n'y a qu'un "N".

En deux lectures j'ai l'impression de retrouver des thèmes récurrents tels que la dualité et la maternité/enfance et c'est avec maestria qu'ils sont abordés par l'auteur. Bien que l'on voit certaines situations se profiler à l'horizon elle réussit à chaque fois à nous surprendre avec quelques petits twists bien dissimulés sous sa manche et nous achève à chaque fois lors de la chute finale et nous tombons irrémédiablement en déliquescence. Ah la "Décadanse" est belle...

le commentaire de Virginie : oh oui, il y a une grande différence entre son travail d'auteur et ce qu'elle dégage en vrai !

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