Huck #6

Dernier épisode de Huck, la série du super-héros le plus sympa du monde. Mark Millar et Rafael Albuquerque nous auront donné une bonne dose de fun pendant 6 numéros, grâce à un Huck aussi bon que fort.

En mauvaise posture durant le dernier épisode, Huck et sa mère ont réussi à sortir de leur prison à la fin, et vont maintenant essayer de s'échapper en réglant une bonne fois pour toute son compte à Orlov et son duo de robots. Mark Millar nous offre une fin assez conventionnelle, mais dont le script est parfait pour Rafael Albuquerque. Bourré d'actions, ce numéro brille grâce à la mise en scène et au dynamisme des planches du dessinateur brésilien.

Mark Millar joue toujours aussi bien avec les pouvoirs des héros, pourtant pas forcément facile à utiliser (notamment celui de Huck, qui peut trouver tout ce qu'il cherche, littéralement). Mais, le point génial de l'épisode, là où on voit que Millar a parfaitement écrit son personnage, ce sont les dernières pages de l'épisode, où il est IMPOSSIBLE de ne pas lâcher un sourire en les lisant. Huck (come sa mère, finalement) est trop bon, trop gentil, trop mignon, trop naïf, bref, adorable, et c'est vraiment le cœur léger qu'on finit la lecture. Cette fin n'est donc pas incroyablement originale, mais toutes les intrigues sont closes, tous les personnages ayant eu un rôle pendant l'histoire sont rappelées de façon intelligente, en bouclant la boucle.

Rafael Albuquerque a fourni un travail fantastique sur toute la série, retranscrivant parfaitement les émotions de ses personnages, et donnant des scènes d'action de haute volée. Le travail du coloriste Dave McCaig est aussi à souligner, il a fourni un très beau travail, son jeu de couleur étant toujours bien choisi, alternant bien le lumineux et le sombre, donnant une vraie patte à la série.

Huck #6Huck #6

Image Comics * Par Mark Millar & Rafael Albuquerque * $3.50
Huck c'est fini et c'était bien ! Mark Millar et Rafael Albuquerque nous ont livré une histoire plutôt fun et originale dans son approche, même si l'intrigue l'était moins. Leurs personnages étaient certes un peu manichéens, mais j'ai pris un vrai plaisir à lire Huck.