Rose M. Becker / désisrs et désastres

Rose M. Becker / désisrs et désastresDésirs et désastres
  • Auteur : Rose M. Becker
  • Serie :
  • Genres : Romance, Contemporain
  • Editeur : EditionsAddictives
  • Collection : Adult Romance
  • Publication: 18/ 02/ 2016
  • Edition: Broché
  • Pages : 540
  • Prix : 14,90€
  • Rating: Rose M. Becker / désisrs et désastres

Résumé :

" Je suis une catastrophe ambulante. Il va devoir s'accrocher ! "

- Être jetée hors de la galerie où je veux exposer : fait !
- Me retrouver à moitié nue en pleine soirée mondaine : fait !
- Rencontrer un bel inconnu dans les vestiaires pour hommes : fait !
- Survivre à la honte... à faire !
Lunaire, attachante et imprévisible, Elena Lavigne vit l'une des pires journées de sa vie. En vingt-quatre heures, cette jeune étudiante en art est refoulée de la galerie où elle vient présenter ses oeuvres et se retrouve à jouer les naturistes en plein gala dans un palace. C'est la catastrophe ! Jusqu'à ce qu'elle croise la route d'un séduisant inconnu en se trompant de vestiaire. Le problème ? Elle est en soutien-gorge, lui en smoking. Ce qui n'empêche pas le coup de foudre...

Avis de Ninie :

Tout d'abord je tiens à remercier Marie et les Editions Addictives pour m'avoir offert l'opportunité de lire ce livre en m'accordant leur confiance dans le cadre de ce partenariat.

Ayant déjà eu l'opportunité de découvrir un autre titre de l'auteur et ayant assez aimé sa façon assez humoristique d'écrire, j'avais envie de découvrir sa dernière publication.

La plume de l'auteur est très agréable à lire, encore une fois les pages ont défilées à une vitesse folle pendant ma lecture. J'ai découvert le dénouement du livre environ à la moitié de ma lecture, un petit quelque chose m'a fait tilter et ça aurait pu me ralentir dans la découverte des personnages et de leurs aventures mais non au contraire.

Le personnage de Elena Lavigne m'a un peu fait à Raiponce avec ses longs cheveux blonds, mais elle m'a également fait penser à moi car c'est une vrai catastrophe ambulante, un peu comme moi, et je peux vous garantir que ce n'est pas un cadeau parfois bien au contraire. Je l'ai trouvé assez rigolote à perdre ses moyens et à postillonner à tout bout de champ. Mais je crois que ce que j'ai préféré c'est qu'elle blanchisse comme un linge à la place de rougir pour un rien, si seulement ça m'était possible aussi !

Concernant Elio (encore une auteur qui trouve des prénoms bizarres à ses personnages masculins) j'ai eu l'impression de ne pas vraiment le découvrir, on sait qu'il a de l'argent, du pouvoir, du sex-appeal à revendre, mais j'aurais aimé qu'on en découvre un peu plus sur lui, là j'ai juste eu l'impression que c'était un magnat du travail. Je n'ai pas autant réussi à m'attacher à lui qu'à certain autre personnage. J'ai presque plus eu un peu d'attirance pour le petit frère dont on découvrait les affres au fur et à mesure de la lecture.

J'ai beaucoup aimé découvrir le monde de l'Art dans ce roman, le processus de création d'Elena, ça a pas mal aiguiser ma curiosité.

La seule chose que je pourrais reprocher à ma lecture, c'est que je rêve pour une fois qu'à la place d'un milliardaire, le gars soit quelqu'un de normal que je pourrais moi aussi fréquenter, car même si les histoires font rêver, je reste lucide en sachant très bien que je ne tomberais jamais sur quelqu'un comme ça. Alors pour une fois j'aimerais découvrir un homme qui n'aurait pas forcement beaucoup d'argent et pourquoi pas une femme qui en a.

Extrait :

Je me faufile avec la souplesse d'un chat au milieu de la foule des passants qui encombre les trottoirs new-yorkais. Heureusement, je n'ai pas mis de chaussures à talons. Je ne maîtrise pas l'art des échasses comme ma meilleure amie, mais je peux slalomer entre toutes les working girls qui foncent vers la bouche de métro la plus proche, armées d'un gobelet Starbucks ou d'une serviette en cuir. Un peu essoufflée, je m'agrippe à mon grand carton à dessins - un format raisin bien encombrant auquel je m'accroche comme à une bouée de sauvetage. Je me sens un peu perdue dans cette jungle urbaine qui pulse à cent à l'heure.

Un livreur en uniforme kaki me bouscule, un énorme paquet dans les bras.

- Faites un peu attention !

- Oups, pardon...

Aussi aimable qu'une porte de prison, celui-là.