The book of Ivy Tome 1, Amy Engel

jeunsRésumé :

Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.
J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.
Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.
Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ?

Mon avis 

Voici un livre  que j’ai eu l’occasion de lire en lecture commune. Le résumé m’avait déjà attiré à sa sortie et après toutes les bonnes critiques dont j’ai eu vent, j’avais hâte de le lire et autant vous le dire, je n’ai pas été déçue ! The book of Ivy est le premier tome d’une duologie et n’échappe pas aux codes de base de la dystopie. Ainsi, Amy Engel nous entraîne dans une Amérique ravagée par une guerre nucléaire et dont les survivants se sont divisés en deux camps après s’être affrontés pour le pouvoir. Toutefois, afin de maintenir la paix et perpétuer la race humaine qui a subi de lourdes pertes, des mariages sont arrangés entre les enfants du clan vainqueur et ceux du vaincu, lorsqu’ils atteignent l’âge de 16 ans. L’auteur nous plonge directement dans le vif du sujet sans s’encombrer d’un prologue introductif et nous catapulte le jour du mariage d’Ivy Westfall, la fille du Fondateur et de Bishop Lattimer, le fils du Président. Cependant, derrière ce mariage se cache une machination visant à renverser le Président et pour mener ce plan à bien, Ivy doit accomplir une mission : tuer Bishop…mais en sera-t-elle capable? L’écriture est fluide, agréable et les pages défilent rapidement si bien que j’ai achevé ma lecture en une journée ! Le rythme du récit est assez soutenu et même si l’histoire n’a, au final, rien d’original, je me suis laissée entraînée par l’intrigue qui se révèle très addictive. Les personnages sont intéressants, avec une mention spéciale pour Ivy et Bishop qui, malgré leur mariage forcé, vont apprendre à cohabiter et surtout à s’apprivoiser. Du fait que le roman soit à la première personne, il nous est plus facile de s’attacher à la jeune fille qui nous fait partager ses pensées les plus intimes. Au fil du récit, elle sera partagée entre sa fidélité envers son père et sa grande sœur qui la poussent à accomplir sa mission et ses sentiments naissants pour Bishop. Ce dernier, ne manque d’ailleurs pas de charme et malgré les à priori d’Ivy, se révèle gentil, attentionné et surtout bienveillant à son égard. Toutefois, je regrette un manque de profondeur par rapport à la description de l’environnement car j’aurai aimé en savoir plus sur ce monde post-apocalyptique et surtout avoir plus de détails sur cette société créée par Amy Engel, où la condition de la femme et le sort des criminels, prêtent à réflexion. En bref, un petit coup de cœur pour ce roman sans grande surprise mais qui a su me captiver jusqu’au bout !