La Curée.

Influencé par les études de Prosper Lucas et de Charles Letourneau sur l'hérédité et la psychologie des passions, Zola entreprend une immense oeuvre naturaliste, Les Rougon-Macquart - histoire narurelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, une saga constituée de romans réalites et "scientifiques". Ce projet l'occupera pendant un quart de siècle. Chacune des oeuvres des Rougon-Macquart, préparée par une enquête détaillée, montre l'affrontement des forces naturelles soumises aux circonstances et à l'environnement social, qui gouvernent le destin des personnages. C'est le septième roman de la série, L'assommoir (1877), chef d'oeuvre du roman noir qui lui apporte la célébrité.

Avec toute son ardeur combattante, son courage et le poids de sa notoriété, Emile Zola s'engage dans l'Affaire Dreyfus en publiant plusieurs articles dont son célèbre J'accuse dans le journal L'Aurore du 13 janvier 1898.

La Curée.

A la fin d'une chasse, pendant la curée, les chiens dévorent les entrailles de la bête tuée. Pour le jeune Zola qui déteste son époque, c'est le coeur de Paris, entaillé par les larges avenues de Napoléon III, que des spéculateurs véreux s'arrachent. Ce deuxième volume des Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, est l'un des plus violents. Zola ne pardonne pas ces fortunes rapides qui inondent les allées du Bois d'attelages élégants, de toilettes de Worms et de bijoux éclatants. Aristide Saccard a réussi. Mais tout s'est dénaturé autour de lui : son épouse, Renée, la femme qui se conduit en homme, si belle et désoeuvrée, son fils, Maxime, l'amant efféminé de sa belle-mère. On accusa Zola d'obscénité. Il répliqua " Une société n'est forte que lorsqu'elle met la vérité sous la grande lumière du soleil".

Dans ce second tome, Zola nous présente mieux la ligné Rougon, en nous montrant l'ascension d'Aristide à Paris. Il va également nous décrire dans toute sa splendeur la bourgeoisie de la capitale, avec sa luxure, sa débauche et tout ce qui va avec.

Je n'ai pas accroché à un personnage en particulier, il n'y en a aucun qui est ressortie par rapport à d'autres. Néanmoins, les descriptions sont plus belles que dans le premier tome. A travers ces descriptions, on découvre des personnages remplis d'avidité et les modifications géographiques de Paris.

Le second tome m'a beaucoup moins plu, les scènes d'incestes sont d'un ridicule, pas de quoi choqué quelqu'un. J'espère que Le Ventre de Paris rattrapera cette lecture.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois