Mini Chronique #9 : Un roi sans divertissement - Jean Giono


Couverture Un roi sans divertissementQui donc a profité des neiges pour égrainer un chapelet de cadavres ? Dans ce village du Dauphiné, l'arrivée du printemps rejette ses secrets et ses morts : au bout de trois victimes, on finira par faire appel à un spécialiste, le commandant Langlois, qui découvrira bien vite la vérité. Mais pourra-t-il y survivre ?Étranges personnages que ceux de ce récit ; étrange roman, qui tient du théâtre de l'absurde, du conte séculaire et de la parabole. Parabole laïque sur un seul thème, dont la pensée de Pascal "Un roi sans divertissement est un roi plein de misère" donne la clef : l'ennui existentiel guette les hommes, s'ils ne s'inventent pas des divertissements efficaces, consistants. C'est ce qu'avait bien compris l'assassin des neiges ; c'est ce que finira par comprendre Langlois, à son corps défendant. Avec ce drame d'une vie en trois actes, Giono inaugurait une série romanesque très noire, centrée sur l'analyse du mal et de la misère humaine.Mini Chronique #9 : Un roi sans divertissement - Jean Giono
Titre :Un roi sans divertissementAuteur : Jean Giono
Editions : Folio
Pages : 244 pagesSortie : 1948Je vous présente ma quatrième lecture pour le challenge Cold Winter. Une lecture très mitigée, je pense que je ne me suis pas assez posée pour vraiment lire cette histoire, m'imprégner de l'ambiance particulière qui y règne. J'ai aimé le style, mais le récit m'a laissée de marbre...
Nous sommes dans un petit village français au milieu du XIXème siècle. Des disparitions et des meurtres hantent l'endroit et un inspecteur du nom de Langlois est appelé pour résoudre l'affaire. Ce premiers tiers nous présente un personnage intéressant mais étrange, qui intrigue. On découvre aussi certains villageois, de manière très superficielle selon moi.
Le deuxième tiers est centré sur une chasse au loup, en reflet à la première partie. C'est bien pensé mais très longuet. Quant à la dernière partie, on se concentre vraiment sur le personnage de Langlois et ses amis, au travers de différents événements qui, selon moi, ne sont pas d'un grand intérêt.
Ce qui m'a gêné, c'est que je sentais qu'il y avait des secrets cachés dans cette histoire. Mais je ne les ai pas ressentis, je n'ai pas été sensible à ce récit. Par contre, j'ai trouvé le style épuré et un peu rural très bien employé ici pour servir l'intrigue. Ce langage simple et un "terroir", en quelque sorte, colle parfaitement à l'ambiance : l'écoulement des saisons, avec des arrêts sur l'hiver, la neige et le froid.
Note : 10/20

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois