Le dessin me bluffe toujours autant. Mélange de fusain et de feutre avec certaines pages proches du photo-montage, il s’en dégage un grain très particulier avec énormément de masse et de matière, notamment dans les décors.
Melvile, c’est avant tout une ambiance. Entre grands espaces et oppression, ombre et lumière, calme et tempête. On navigue à vue, on se laisse emmener sur des chemins de plus en plus chaotiques, et finalement emporter par une puissance narrative redoutable. J'adore !
Melvile T2 : L’histoire de Saul Miller. Le Lombard, 2016. 208 pages. 22,50 euros.
Une lecture commune que j'ai le plaisir de partager avec Livresse des mots et Noukette.