Ciné #1 // Avant Première « Amama » @ Cinéma Itsas-Mendi

Bonjour à tous et à toutes !

Aujourd'hui, j'inaugure une nouvelle rubrique pour le blog qui s'intitule " Ciné ". Comme son nom l'indique, vous pouvez en déduire que cela parlera bien évidemment de films que j'aurais vu au cinéma ou bien chez moi, ou encore d'avant première auxquelles j'aurais assisté.

Je suis allée mercredi 13 janvier avec ma mère voir l'avant première du film basque " Amama " d'Asier Altuna en VO Basque (pas de soucis, je suis bilingue ;p) et sous-titrés en français (idéal pour ma mère qui n'aurait rien compris sinon!) au cinéma Itsas-Mendi qui propose des films qui sortent dans toutes les salles françaises mais aussi des films moins connus ou à petits budgets tout aussi bien.

Fiche cinématographique 📋 :
 
Synopsis : Une famille, deux univers. Une origine, deux orientations. Le conflit entre monde rural et monde citadin, le choc entre tradition et modernité, l'incompréhension entre deuxgénérations. Deux manières différentes de faire face à la vie. Entre un monde qui disparait et un autre qui s'installe, un témoin silencieux : la grand-mère. Si vous voulez voir la BA, c'est parCiné #1 // Avant Première « Amama » @ Cinéma Itsas-MendiTitre : Amama Genre : Fiction dramatique Durée : 103' Année de sortie : 2015 Langue : Basque (Euskara),STFrançaisici. 
Mon impression sur le film :

Ce film se déroule au Pays Basque plus précisément dans un hameau du côté espagnol. C'est un cadre qui m'est assez familier, des lieux que je connais mais aussi une culture et une langue que je pratique, il m'a alors d'autant plus touché qu'à certains dans la salle je pense. L'essentiel du film est tourné dans la ferme familiale et ses environs, mais on aperçoit quelques scènes citadines aussi. Comme vous avez pu le lire dans le synopsis, c'est l'histoire d'une famille ayant pour habitude de planter un arbre à chaque naissance. On retrouve donc une immense forêt en bas de leur ferme. Les trois enfants, Gaizka, Xabi et Amaia, ont donc leur arbre chacun peint par la grand-mère, " l'Amama ", d'une couleur symbolisant leur avenir. Gaizka lui était l'arbre rouge soit, celui qui devait donc prendre la relève de son père mais qui transgressera la tradition en partant, Xabi est le blanc qui lui a été destiné à être le bêta paresseux de la famille qui fait tout pour être la fierté de son père et enfin Amaia, la seule fille, symbolisée par le noir car elle sera la rebelle sombre de la famille donnant du fil à retordre à son père. En effet, on comprend très vite qu'il y a une tension entre le père et la fille. Tomas incarne l'homme père de famille dévoué à entretenir sa famille comme le faisaient ses ancêtres, c'est à dire travailler à la ferme avec la nature assisté de sa femme et de ses enfants qui reproduiront la même chose. Amaia, elle tient à sa famille mais ne compte pas passer toute sa vie sous le toit familiale comme ont pour habitude de le faire les basques. Un conflit règne durant tout le film qui apporte une ambiance essentiellement plombante. Le conflit est entre le père et la fille mais derrière tout cela, il n'y a pas que cette relation compliquée. Il y aussi un contraste entre le rural et l'urbain ou encore l'ancien et le nouveau. La mère est au milieu de ce conflit ne sachant pas trop de quel côté se placer, ni oser contredire son mari au désespoir de sa famille qui aimerait bien qu'elle s'exprime sans hésiter. Nous avons ensuite " Amama " qui elle est observatrice silencieuse du spectacle. Malgré son silence, elle est un personnage important et fort, notamment parce que la grand-mère, " Amama " ou " Amatxi ", est un pilier dans la famille basque et ce silence a un effet apaisant. Malgré toutes les péripéties qui ont pu diviser cette famille, la disparition d'Amama les réunira à nouveau à son chevet...

Je vous laisse aller découvrir ce film si vous pouvez le trouver dans vos salles de cinéma, parce que je ne souhaite pas vous en dévoiler plus mais je n'ai qu'une seule chose à vous dire, c'est une fiction mais ce genre de situation a existé et existe encore au Pays Basque.

Sur ce, je vous souhaite un bon week end à tous et à toutes, en espérant que cet article vous aura plu mai aussi la nouvelle catégorie, n'hésitez pas à partager et commenter aussi !

Bisous 💋

Flora 📚

Je souhaite dédier cet article à mon " Amatxi " à moi qui n'est plu là aujourd'hui mais je pense toujours à elle, maite zaitut nire amatxi maitea ❤️

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois