Adepte des romans de Gilles Legardinier, c’est avec une certaine attente et une réelle envie de lire son dernier roman que je me suis ruée sur Quelqu’un pour qui trembler seulement quelques jours après sa sortie (Fleuve Editions, octobre 2015). Si vous me suivez depuis un petit moment, vous avez déjà sûrement vu passer des chroniques au sujet d’autres romans du même auteur (les liens sont à retrouver à la fin de cet article). On y reviendra plus tard, il est maintenant temps de découvrir ensemble ce nouveau livre…

Expatrié en Inde depuis des années, Thomas apprend de son ami Kishan l’existence de sa fille. Une fille dont il ne savait rien, pas même qu’elle était attendue par sa mère alors qu’il partait vers une lointaine contrée pour assouvir le rêve d’une carrière professionnelle ailleurs. Passé le choc de la révélation, surviennent les interrogations : rentrer en France, oui, mais que faire après ? Emma a désormais vingt ans, elle ignore tout de l’existence de ce père. Impossible de refaire surface comme si de rien n’était. Cependant, l’envie de se rapprocher de sa fille est réelle et Thomas n’est pas du genre à abandonner si vite la partie. Lui qui a vécu pendant longtemps loin de tout, et qui ignore tout d’Emma, il se voit débarquer comme nouveau directeur d’une maison de retraite, proche du lieu où réside sa fille et son ex-compagne. L’objectif est clair : se rapprocher de sa fille le plus discrètement mais le plus sûrement possible. C’était sans compter sur l’aide et le soutien que lui apporteront les facétieux mais néanmoins attendrissants résidents de l’établissement où il travaille désormais. Quelle tournure va alors prendre la nouvelle vie du docteur ?

Ce livre, je l’attendais vraiment. J’avais eu beaucoup de plaisir à lire trois de ses autres romans (le seul que je n’ai pas encore lu, c’est Complètement cramé). J’ai retrouvé ce même plaisir à la lecture de ce dernier ouvrage. J’ai adoré, même ! J’y ai retrouvé ce qui me plait tant à travers les personnages sortis tout droit de l’imagination de cet auteur : de la tendresse, de l’humour, beaucoup d’humanité. En bref, des personnages à la portée de chacun d’entre nous, de ceux que l’on aimerait avoir à nos côtés dans la vraie vie.

Pourtant, l’histoire est à chaque fois différente, mais au final, à chaque fois, les livres de Gilles Legardinier m’apportent ce que je recherche et ce dont j’ai parfois besoin lorsque je lis un livre : de l’émotion et une bonne dose d’optimisme. Pendant ma lecture, je n’avais aucune véritable idée de ce qui allait se passer, si Thomas allait rencontrer sa fille Emma et comment cela pouvait se passer entre eux. Au début, j’ai cru que le roman allait prendre une certaine tournure, mais même pas ! Et j’apprécie d’autant plus avoir été « surprise » par une histoire, cette histoire en l’occurence.

Comme d’habitude, je suis passée par plusieurs émotions : du rire, du doute, de la tendresse, du suspense (quelques courts moments en tension, disons), de l’incrédulité même, à l’instar de Thomas pendant sa quête de paternité, en fait. J’aime vraiment vibrer aux côtés des personnages d’une histoire, je me sens alors bien plus proche d’eux. Et c’est aussi ce genre de choses qui mène tout droit au coup de cœur. Je n’oublie surtout pas d’adresser une mention spéciale aux résidents, et à Pauline, l’infirmière qui travaille avec Thomas, à leur dinguerie et à la solidarité dont ils font preuve envers le médecin ! Le tout forme un ensemble indéniablement agréable et plus qu’attachant. Difficile de quitter tout ce petit monde dès lors que les dernières pages sont arrivées.

Quelqu’un pour qui trembler est sans conteste un roman dont je vous recommande sincèrement la lecture : un livre à (s’)offrir sans hésiter pendant les fêtes de fin d’année (et même après!)

(Pour retrouver mes autres chroniques concernant les romans de Gilles Legardinier, c’est par ici !)

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