Robin: Son of Batman #5-6

Après la lecture du numéro 5 de Robin: Son of Batman, il m'a paru judicieux d'attendre le suivant afin de vous proposer une critique. Patrick Gleason a orchestré les retrouvailles entre Robin et sa mère et ce n'est pas un heureux événement.
Robin est en pleine rédemption. Le fils de Batman a décidé de réparer les préjudices que sa mère lui a fait commettre durant l'année du sang.

Robin: Son of Batman #5-6Robin: Son of Batman #5

DC Comics * Par Patrick Gleason * $3.99
Comme le montre la couverture, Robin retrouve sa mère. Ou plutôt l'inverse. Talia sort de l'ombre. Bien que les deux s'affrontent, ils ne viennent pas à s'expliquer sur les événements qui se sont produits dans Batman, Inc. D'un certain côté, ce n'est pas dans la tradition de Al Ghul de parler et d'étaler leurs sentiments. Mais ça enlève un peu ce que l'on était en droit de s'imaginer pour ses retrouvailles, une situation plus dantesque. Ici, Talia rejoue le jeu de la gentille vilaine. Elle a un plan machiavélique mais elle reste attentionnée pour son fils. Elle ne retient pas ses coups d'épée contre lui non plus. Bref, Gleason retranscrit parfaitement la situation compliquée entre la mère et son fils. Nobody est témoin de la scène, et je pense qu'elle examine à nouveau son rapport avec son père qui, finalement, n'est pas si compliqué que ça.

Robin: Son of Batman #5-6Robin: Son of Batman #6

DC Comics * Par Patrick Gleason * $3.99
Suite et fin du premier arc de la série. Robin s'explique avec sa mère cette fois et la réponse est... décevante. Dans le sens où elle botte en touche et l'excuse bidon du "je t'ai tué mais je ne sais pas pourquoi, j'étais hors de moi" est difficile à gober. Damian le gobe mal d'ailleurs. Et puis, Gleason nous replace le contexte de la série en nous montrant la cérémonie de Gotham pour la mort de son père. Là, sincèrement, Gleason m'a perdu. Comment un gamin qui tente de faire sa rédemption parce qu'il est finalement très proche de son père, peut être aussi insensible à sa "mort". On sent la scène forcée par l'éditorial pour replacer le contexte. C'est un peu malheureux. D'ailleurs, la fin de l'arc l'est finalement. Tout ça pour nous emmener à Robin War. Dernier point, nous apprenons les origines de Goliath et, je vous met au défi de ne pas craquer pour le bébé Goliath tellement il est mignon.

Gleason aux dessins est toujours autant plaisant. Ses découpages sont intéressants. Malheureusement, cela est un peu bousillé par son style d'écriture, bien trop verbeux. C'est dommage.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois