Novembre 2015

Salut les pioupious, on se retrouve pour le bilan du mois après une petite absence sur le ouèb d'une semaine. Bizarrement, je n'ai jamais eu autant de mal à écrire le mot " bilan ". Comment ne pas penser à ce qu'il s'est passé ce mois-ci, en dehors de mes petites lectures, de ma petite personne, de ma petite vie ? Pas facile, hein. Mais heureusement, les livres sont là. Avec leur humanité, leur drôlerie, leur vie, leur rationalité qui t'apprend qu'il y a pire et qu'il y a mieux aussi, et leur univers qui te fait oublier, voyager et passer un bon moment.

Novembre 2015

Ce mois-ci donc, les livres ont rempli leur mission commando et m'ont fait voyager un peu partout. J'ai vécu la Révolution française en bande-dessinée auprès de cette sacrée , une femme qui n'a pas sa langue dans sa poche. On s'est tout de suite très bien entendue, je suis fan de ses robes. Puis je suis partie avec Jean d'Ormesson dans Au plaisir de Dieu et il m'a fait découvrir les secrets d'une famille d'aristo en plein déclin. C'est qu'il m'a émue le bougre. Alors pour me remettre de mes émotions, je suis allée à la découverte d'Hubert Haddad. On ne s'était jamais présenté jusque là et Corps désirable a scellé une bien belle rencontre. J'espère revoir cousin Hub le plus vite possible. Quant à Alain Damasio, il est venu frapper à ma porte pour me réclamer. Oui c'est vrai que je l'avais un peu oublié le Alain sur la cheminée, depuis l'été dernier. J'ai donc pris mes cliques et mes claques et j'ai accompagné La horde du contrevent dans un désert de sable assez inhospitalier. Bon même si leur compagnie m'a été agréable (c'est vrai y'a un troubadour dans la bande vraiment sympa, le scribe aussi d'ailleurs), j'ai eu du mal à les suivre et j'ai été assez soulagée de les quitter et de revenir dans ma réalité qui n'était pourtant pas très funky. C'est là que le vieux copain Milan m'a prise par les épaules et m'a dit : "Viens là gamine, ça fait longtemps qu'on n'a pas papoté toi et moi. Tu m'avais oublié ? ". " Oh non, vieux fou, c'est juste que je n'ai pas encore trouvé le bon moment pour lire un autre de tes romans. " Milan me tend alors L'insoutenable légèreté de l'être dont le titre si évocateur résumait parfaitement mon petit mal-être.Ni une ni deux, j'ai pris la main de Milan et je me suis laissée aller dans son univers. J'en suis revenue pas totalement indemne, avec encore plus de questions que de réponses. " Comme à chaque fois, " me répond-il avec un clin d'oeil. C'est pas faux. Et puis, un matin, alors que je ne savais pas trop ce que j'allais lire, j'ai fait LA rencontre. Celle qu'on n'attend plus, celle qu'on n'espère plus parce qu'on estime ne plus avoir l'âge pour revivre cet émerveillement qui tourne à l'obsession, qui t'empêche de dormir et qui te coupe de tout. Une rencontre qui m'a bouleversée car je ne pensais plus ressentir ÇA depuis une célèbre saga chérie entre toutes. J'ai autant de mal à m'en remettre qu'à trouver les mots pour exprimer ce que les deux tomes de La Passe-miroir de Christelle Dabos m'ont procurée. Si ce n'est " Ptain vivement la suite ! "

Sur ces belles paroles, je vous laisse. Que la force livresque soit avec vous (J-15 !!), je vous souhaite de passer un bon mois de lecture ! Tchüss mes chatons.

Novembre 2015

wallpaper-1019588
Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois