Spawn #258

Un an après le changement de direction de la série et seulement sept numéros, Todd McFarlane décide de reprendre pleinement les rennes de sa série Spawn et invite Erik Larsen (vous noterez sa mise en avant sur la couverture) à dessiner la série. Un "renouveau" que le créateur espère salvateur.

Je vais vous raconter une histoire. Il y a un peu plus d'un an de ça, je rejoins des amis chez Pulp's Comics, à Paris. Et, là, en rayon, Spawn #250 avec sa couverture alternative dessinée par Skottie Young. Elle est magnifique. Elle l'interpelle. Et, je craqué. J'achète le numéro (7 euros tout de même) d'une série que j'avais abandonné au numéro 176. Mais, quelle idée ! Je me disais, comme pour justifier cet achat presque inutile, que c'était peut-être l'occasion de voir si McFarlane avait réussi à renouveler sa série. Hélas, malgré le changement de héros, ce numéro 250 qui voyait le retour de Al Simmons en tant que Hellspawn m'a paru très accessible pour un ancien lecteur tellement l'impression que la série fait du sur-place était flagrant. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'avais arrêté la série. Todd McFarlane se refuse de faire évoluer son histoire proprement. Il a opté pour une machination diabolique, au sens propre comme au sens figuré, dans laquelle chaque élément un peu intéressant qu'il développe vient à trouver une place. Par exemple, Billy Kincaid, au début simple tueur d'enfants, devient l'objet central d'une conspiration reliant le boulot de Simmons à Malebolgia. Et, je ne prends que cet exemple, mais il y en a tant d'autres.

Le fait est que l'arrivée de Erik Larsen (Savage Dragon) aux dessins m'a donné envie de redonner une chance à la série. McFarlane revient en tant que scénariste officiellement - il n'a jamais vraiment quitté le poste - et nous offre un épisode que... Tout lecteur passé de Spawn peut appréhender sans problème. Al Simmons est en enfer pour récupérer son ex-femme, Wanda. Ce premier épisode de cette "nouvelle" direction est étonnant dans le sens où il n'y a ni véritable contexte ni de dialogues. Nous avons le droit à seize pages muettes qu'avec une grosse baston entre Simmons et des monstres. Alors les dessins sont magnifiques et l'encrage de McFarlane donne un véritable plus au trait de Larsen mais c'est un peu léger pour se donner une véritable idée de ce changement de direction. Du coup, je vais être obligé de lire le prochain épisode.

Spawn #258Spawn #258

Image Comics * Par Erik Larsen * $3.99
Il n'y a pas grand chose à dire sur cet épisode. C'est très accessible pour n'importe quel lecteur, c'est déjà ça.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois