Black knight #1 : la review all-new all-different

BLACK KNIGHT #1 : LA REVIEW ALL-NEW ALL-DIFFERENT Ma passion pour le personnage de Dane Whitman remonte au moment où la série Avengers était écrite par Bob Harras et Steve Epting. En gros, dans les années 90, durant mes dernières armes au lycée. Les plus jeunes ne se souviennent peut-être pas, mais alors le Black Knight était devenu un héros d'envergure au sein des Vengeurs (ainsi les nommait-on), très humain et attachant. Malheureusement des choix éditoriaux peu glorieux le remisèrent dans le cône d'ombre de Marvel, et ces dernières années le pauvre Dane n'a pas connu les projecteurs, si ce n'est pour des apparitions superflues au sein de l'Euroforce ou du service secret anglais du Mi-13. Une façon pudique de dire que personne ne savait trop quoi en faire. Changement de ton avec l'opération All-New All-Different qui sort le personnage du placard. Le voici dans sa propre série mensuelle, pour de nouvelles aventures totalement inédites. Dane n'est pas sur Terre, mais bel et bien sur le Weirdworld, ce monde où tout semble aussi absurde que dangereux, et l'impossible devient le quotidien. Si vous avez oublié de quoi il s'agit, les prochaines Secret Wars (début en janvier pour la Vf, le guide de lecture à venir sur UniversComics) devraient vous rafraîchir la mémoire. Bonne idée du scénariste Frank Tieri, il glisse un petit résumé habile des caractéristiques du héros, qui se remémore les capacités et les enchantements de son arme (l'épée d'ébène) et de son premier détenteur, Sir Percy, qui combattit pour le Roi Arthur lui-même. Une malédiction flotte sur celui qui possède la lame, et Whitman n'y fait pas exception. Puis nous sommes plongés dans l'action, avec une bataille rangée sur le territoire de la Nouvelle Avalon, dont Dane est devenu le souverain (je vous laisse le soin de découvrir comment), face à une armée de reptiles bizarres. D'autant plus étranges qu'il ne reste rien de ces créatures après leur défaite, puisqu'elles se volatilisent et sont réduites à néant. Nous faisons ensuite la connaissance de deux aides de camps précieux, Alkyra et Bolten, qui se haïssent mais appuient les gestes du Black Knight et l'encadrent, militairement et politiquement.  C'est qu'il se passe des choses très insolites sur le Weirdworld (forcément, vu le nom), jusqu'à l'apparition hors de propos d'un sous-marin atomique de la seconde guerre mondiale! Dane mène l'enquête, tout en entretenant le mystère sur les raisons qui font qu'il ne peut revenir en arrière, et ne souhaite pas rentrer sur Terre. Même si certains de ses anciens alliés se décidaient à venir le chercher? Tieri fait vraiment du bon travail pour ce qui est de la recherche de nouveaux objectifs, nouveaux défis, nouvelles bases, pour crédibiliser Dane Whitman. On le découvre tourmenté, humain (lorsqu'il enregistre ses exploits et mémoires), évasif. Beaucoup d'éléments nous seront vite dévoilés dans les mois à venir, et nul doute que l'épilogue des Secret Wars a quelque chose à y voir. Luca Pizzari fait de son mieux pour que le dessin s'adapte à l'environnement, avec des planches tourmentées, fantasmagoriques, sous subtile influence des années 70. Si les visages représentés ne sont pas toujours excellents, le dynamisme est de mise, et l'ensemble est solide. Bref, même s'il y a fort à parier que ce titre restera assez confidentiel du coté des chiffres de vente, vous avez de bonnes raisons d'y jeter un oeil. BLACK KNIGHT #1 : LA REVIEW ALL-NEW ALL-DIFFERENT A lire aussi :  Secret Wars : Weirdworld #1 la review

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois