Les highlanders, tome 1 : la malédiction de l’Elfe noir

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Auteur : Karen Marie Moning

Editeur : J’ai lu

Collection : Pour elle

Genre : Romance

Parution : 1999

Pages : 430

Écosse, 1513. Célèbre dans tout le royaume pour ses exploits guerriers et pour sa beauté ravageuse à laquelle aucune femme ne résiste, le comte de Dalkeith, surnommé l’Epervier, est le grand favori de la reine. Ce qui lui vaut la jalousie du roi et de son fou, Adam Black, qui fomentent une terrible conspiration à son encontre : l’Epervier sera contraint d’épouser Adrienne de Simone, une jeune captive venue d’un autre temps.

Alors je préfère être directe et le dire dès le début : cette lecture, que j’ai lu uniquement grâce au nom en haut de la couverture, a été laborieuse et très pénible à lire. Pensant retrouver un peu de Fièvre dans cette série là de la même auteure, je me suis lancée tête baissée en me disant que j’allais passer un bon moment même si ce roman n’est pas réputé comme étant incroyable. Autant le dire, j’ai vraiment trouvé ce roman niais. Si il avait été un film, je l’aurais qualifié de navet. Je vais mettre cela sur le compte que c’est le tout premier roman de Karen Marie Moning et donc je lui pardonne quand on voit la qualité de la saga Fièvre.

J’ai vraiment passé mon temps à lever les yeux au plafond au fur et à mesure que l’histoire avançait. Les personnages n’ont aucune personnalité, sont idiots, et l’histoire est niaise et clichée comme pas possible. Tout est cucul la praline, sans saveur, sans surprise…

Et pourtant, dans les premiers chapitres j’avais de l’espoir car l’histoire démarrait bien. Dans les années 1990, une jeune femme féministe et caractérielle se retrouve au cœur d’un pari lancé par le roi des Faës et est précipitée au XXe siècle en 1513 et mariée de force à Hawk, un laird écossais coureur de jupons. Dans les premières pages, les idées féministes de notre héroïne confrontées au manière rustre d’un Don Juan écossais du XVIe étaient vraiment drôles et laissaient place à des répliques savoureuses.

Malheureusement, l’histoire tourne vite dans la niaiserie débile : bien évidemment, Hawk surnommé « l’Etalon royal »dû à ses prouesses sexuelles (non mais déjà ça commence bien…) va réussir à séduire notre soi-disant féministe, parce que vous comprenez : « au-mon-dieu-il-est-trop-beau » et puis lui aussi va tomber amoureux d’elle parce que « au-mon-dieu-elle-est-trop-belle ». Alors on va se retrouver pendant plusieurs chapitres à un jeu du chat et de la souris pas crédible pour un sou,  entre Hawk qui veut absolument conquérir sa belle, et Adrienne qui bien que attirée sexuellement par Hawk va se refuser à lui parce que « c’est mal ». Autant dire que c’est aussi passionnant que de contempler les murs. On s’ennuie ferme. Et rajoutez à ça un Faë envoyé dans l’histoire pour casser le couple et séduire Adrienne, tout ça pour nous apporter des rebondissements dignes d’un mauvais téléfilm. Ce qui m’a fait le plus rire dans ce roman (mais pas parce que c’était sensé être drôle), c’est que notre « Etalon royal » a eu pleins de conquêtes sexuelles dans sa jeunesse mais le pauvre ce n’était pas de sa faute ! Il était forcé !! Franchement Karen Marie Moning, où est-ce que tu as été cherché ça…

Ce que j’ai particulièrement détesté, c’est que l’on nous présente une héroïne soi-disant féministe et contre les « beaux hommes », mais au final elle accepte plutôt vite à sa situation de femme qui doit aimer son ténébreux de mari et ne penser qu’à lui parce-que-il-est-beau et le pire c’est qu’ elle est charmée par l’idée de lui faire une ribambelle d’enfants (parce que oui, elle ne veut pas un seul enfant mais au moins une dizaine pour faire plaisir à son petit mari). Pour une féministe hardie, c’est un peu l’hôpital qui se moque de la charité.

Enfin bref, vous l’aurez compris, ce fut pour moi une lecture vraiment agaçante, ridicule et ce qui est sur c’est que je ne tenterais pas les autres tomes si ils ont dans la même veine…

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois