Les Ferrailleurs, tome 1 : Le Château de Edward Carey

"Clod possède un don : il peut entendre parler les objets. Alors qu'une terrible tempête menace, une orpheline se présente au Chateau bouleversant la vie de notre héros"Les Ferrailleurs, tome 1 : Le Château de Edward CareyAuteur : Edward Carey Editions : Grasset
Date de sortie : 11 mars
Nombre de pages 453Prix chez l'éditeur : 22 euros
Synopsis Au milieu d’un océan de détritus composé de tous les rebuts de Londres se dresse la demeure des Ferrayor. Le Château, assemblage hétéroclite d’objets trouvés et de bouts d’immeubles prélevés à la capitale, abrite cette étrange famille depuis des générations. Selon la tradition, chacun de ses membres, à la naissance, se voit attribuer un objet particulier, dont il devra prendre soin toute sa vie. Clod, notre jeune héros, a ainsi reçu une bonde universelle – et, pour son malheur, un don singulier : il est capable d’entendre parler les objets, qui ne cessent de répéter des noms mystérieux…
Tout commence le jour où la poignée de porte appartenant à Tante Rosamud disparaît ; les murmures des objets se font de plus en plus insistants ; dehors, une terrible tempête menace ; et voici qu’une jeune orpheline se présente à la porte du Château…
Mon avis :
Je remercie chaleureusement la maison d’éditions Grasset pour l’envoi de ce roman. Il me faisait de l’œil depuis sa sortie, je l’ai vu passer de nombreuses fois sur des chaînes Booktube et sur des blogs, j’avais très envie de le découvrir. J’ai énormément hésité à l’acheter quand je l’ai vu en vitrine de ma librairie, mais le prix m’avait rebuté légèrement. La gentillesse de Grasset m’a permis de recevoir cet ouvrage afin que je le lise et le chronique pour vous. J’étais ravie et j’avais décidé de le lire pendant la période d’Halloween ce qui est chose faite.
Avant de rentrer toute de suite dans l’histoire, j’ai envie de vous parler un petit peu de l’objet livre. Le prix du roman est assez élevé, mais il est justifié. En effet, ce premier tome et d’une grande qualité, la couverture et la quatrième sont splendides. Au toucher, le papier est légèrement strié, c’est très original et donne un côté un peu vieilli. Le livre possède des rabats intérieurs, une carte du château et des illustrations plus ou moins effrayantes au fil de pages. A première vue, « Le Château » m’a rappelé « Miss Peregrine et les enfants particuliers, de Ransom Riggs » par sa qualité, son graphisme et ses illustrations.
Pour en revenir à l’histoire, on suit le personnage de Clod, un jeune garçon qui possède un don particulier : celui d’entendre parler les objets. Mais des événements vont tout chambouler, la poignée de Tante Rosamud disparait, les murmures des objets se font plus insistants, une terrible tempête menace et une mystérieuse orpheline vient frapper à la porte…
On évolue dans un univers assez sombre où Londres n’est plus ce qu’elle était. Au milieu d’un océan de déchets rejetés par cette ville se dresse Le Château. Une bâtisse extraordinaire, gigantesque et un poil terrifiante.
Le roman est une belle brique de presque 500 pages, mais l’écriture est assez grosse et les marges légèrement importantes. Les pages se tournent très vite sans aucun mal et l’ouvrage est très vite lu.
L’écriture de l’auteur m’a aussi fait penser à celle de Ransom Riggs. Comme le dit si bien un des rabats du livre : « Si Edward Carey était un cinéaste, ce serait Tim Burton » Cette phrase devient de plus en plus véridique au fil de la lecture, on comprend parfaitement ce que le Newsday voulait dire par là.
L’intrigue est originale, sombre et mystérieuse, et même si, elle n’a rien à voir avec Miss Peregrine, j’ai ressenti presque les mêmes émotions durant ma lecture.
Pour conclure, ce roman est splendide de par sa couverture et de par son contenu. L’intrigue a tout pour plaire, je n’ai pas été déçue et je suis très contente d’avoir découvert un ouvrage aussi beau ! Je vous le conseille grandement pour la période d’Halloween si vous recherchez un univers sombre et mystérieux.
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le Château de Edward Carey« Si Edward Carey était un cinéaste, ce serait Tim Burton » de Newsday

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois