Mudwoman – Joyce Carol Oates

Éditions Points (2014) – 576 pages

Mudwoman

Mot de l’éditeur :

Abandonnée par sa mère dans les marais des Adirondacks, Mudgirl est miraculeusement sauvée puis adoptée par un couple résolu à lui faire oublier son horrible histoire. Devenue Meredith Neukirchen, première femme présidente d’université, Mudwoman, brillante et irréprochable, se dévoue toute à sa carrière. Un voyage sur les lieux de sa naissance va faire resurgir les fantômes du passé…

Mon avis :

Même si j’ai trouvé quelques passages un peu long à mon goût et que pour certains sans grand intérêt, j’ai réussi à lire ce roman jusqu’à la fin. Car, malgré cela, j’ai aimé suivre Meredith que j’ai trouvé attachante et grâce, à des aller-retours entre présent et passé, on apprend beaucoup d’elle et, l’on assiste à sa décadence puisqu’elle a dû mal à surmonter son passé trop lourd pour elle. En fait, l’enjeu de ce roman est basé sur sa quête d’identité.
Aussi, ce qui m’a tenu en haleine jusqu’au bout c’est l’appréhension de tout ce qui nous est pas encore révélé mais, j’ai trouvé qu’il ne se passait rien au final et la fin, m’a un peu déçu car je l’ai trouvé assez ambiguë.
Pour terminer, je suis assez mitigée par cette lecture car autant j’ai aimé le sujet et le personnage principal ; autant j’ai trouvé que ça manquait de rythme, de suspens et parfois je me suis sentie un peu perdue dans le récit.

L’oubli est le principe même du pardon.

Les plus pitoyables des supplications sont celles que nous faisons dans une totale solitude, sans personne pour nous entendre. quand ceux que nous supplions sont loin, indifférents.

L’amour est une maladie qui n’a que l’amour pour remède.

La philosophie est une discipline de la pensée.

Le temps ne guérit pas tout – mais atténue considérablement certaines blessures.

Bof

Ce roman a fait l’objet d’une lecture commune avec Entre les Pages (voir son avis ICI)



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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois