Secret wars #6 : la review

SECRET WARS #6 : LA REVIEW Chez Marvel, même les projets nés dans les meilleures conditions, avec les meilleures intentions, finissent par se heurter à une dure réalité. Prenez par exemple ces nouvelles Guerres Secrètes qui ont accumulé un retard incroyable. Certes, il faut que Esad Ribic puisse finir ses planches avec la tranquillité des grands dessinateurs, hors de question de bâcler le travail pour ensuite se plaindre d'une qualité moindre. Mais tout de même... cette semaine, en parallèle à ce sixième numéro (sur neuf dorénavant...) vous pouvez trouver le premier de la nouvelle série Invincible Iron Man, de Bendis et Immonen, qui est le fer de lance de l'opération All-New All-Different Marvel avec le #1 d'Amazing Spider-Man. Autrement dit, l'après Secret Wars, conséquences et conclusions incluses. Bref, c'est un peu le marasme. Secret Wars se poursuit, avec lentement mais sûrement le délitement de l'empire de Doom. Cette semaine nous allons découvrir dans les détails la source du pouvoir du seigneur de Latvérie, comment il peut maintenir ensemble les différents territoires composites du Battleword. Une révélation que nous avions déjà perçu la fois dernière, mais qui trouve ici une explication complète. En parallèle, Valeria Richards (ici la fille de Doom) mène son enquête, quitte à ne rien dire à personne y compris à son père. Elle veut savoir la vérité sur la mort du shérif Stephen Strange, et elle n'est pas loin de s'approcher de la vérité. Ce numéro est le moyen de se rappeler l'importance des Fantastic Four dans l'univers Marvel. Si leur série régulière est appelée à la disparition (temporaire?) il n'empêche que le quatuor est incontournable. A commencer par Reed Richards, qui fait équipe avec sa version de l'univers Ultimate, pour sauver les meubles, mais aussi Ben Grimm, porté disparu, et dont le destin est l'enjeu des dernières pages, où nous réalisons que la Chose est de retour, et que ça va très bientôt castagner. Jonathan Hickman prend son temps, peut être un peu trop, pour nous amener vers la conclusion de cette grande saga. En tous les cas, l'arme qu'il offre à la Panthère Noire (associé à Namor, car maintenant que tout a disparu de l'ancienne Terre, les haines antiques ont perdu leur sens) a de quoi bouleverser les enjeux et l'équilibre des puissances. Un peu d'humour aussi sur ce coup, avec une histoire de burger vieux de trois semaines (merci Miles Morales), et un climax qui se prépare page après page. Sans oublier un nouveau personnage (The Prophet) qui va donner du fil à retordre à un Doom dépassé. Pour une fois Thanos et la Cabale restent assez modestes dans ces pages, même si le Titan fou semble avoir des idées bien précises sur comment tirer les ficelles et profiter des événements. Ribic est toujours aussi bon, et le climat d'irréalité préoccupante qui domine dans  Secret Wars poursuit son effet. Seul problème : à ce rythme on connaîtra le fin mot de l'histoire dans deux trois mois... comment Marvel va bien pouvoir gérer cet espace-temps paradoxal, alors que la vague de nouvelles séries est sur la rampe de lancement. Aura t-on droit à du spoiler hebdomadaire ou la logique sera préservée? Bref, si Secret Wars reste de bien belle qualité, la planification parait sous le sceau de l'improvisation la plus totale.  SECRET WARS #6 : LA REVIEW A lire aussi :  Secret Wars #5 La review

wallpaper-1019588
Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois