Blackwood, le pensionnat de nulle part, Lois Duncan.

Blackwood, le pensionnat de nulle part Blackwood, le pensionnat de nulle part, Lois Duncan. Nombre de pages: 288 Editeur: Hachette Collection: Black Moon Date de sortie: Août 2015 Traducteur: Luc Rigoureau VO: Down a dark hall (Etats-unis) Prix: 16€ Blackwood, le pensionnat de nulle part, Lois Duncan.
A l’instant où elle pose les yeux sur l’imposant manoir gothique de Blackwood, le pensionnat où elle va passer l’année, un sentiment d’angoisse s’empare de Kit. Comme si un vent glacé traversait son cœur à chaque pas effectué vers la porte. Comme s’il y avait quelque chose de maléfique à l’intérieur des murs du pensionnat, perdu au milieu de nulle part.
Blackwood, le pensionnat de nulle part, Lois Duncan.

     On ne peut le nier, la couverture de Blackwood est fabuleuse. C'est elle qui m'a donnée envie de me plonger dans cette histoire. Un petit coup d'oeil au résumé (que j'ai volontairement raccourci) et hop ! Me voilà lancée dans l'aventure. En commençant Blackwood, je pensais découvrir un roman un peu angoissant voir peut être effrayant ! En fin de compte, j'ai découvert une grosse déception haha ! 

       Au commencement de notre lecture, on apprend que Kit, une adolescente,  est sur le point d'intégrer la pension de Blackwood. Sa mère et son beau-père partent pour leur voyage de Noce en Europe et ont décidé de la laisser dans cet établissement malgré ses supplications. Bon, dès le début, on comprend qu'il va se passer des trucs trop étranges de la mort qui tue. Et pour le coup, la façon dont s'est amené dans le livre m'a pas bien plu. Kit a un mauvais pressentiment et ressent qu'il règne une ambiance maléfique à Blackwood. J'ai trouvé tout ça un peu gros et le livre est assez prévisible sur certains points. 

       Kit une fois intégrée à cette pension va se faire des amies qu'au final, on apprend très peu à connaître. Surtout que, il y a des ellipses gigantesques dans Blackwood, servant à se centrer seulement sur les évènements importants. Au final, cela rend le roman affreusement vide et sans vie. On ne s'attache pas aux personnages et on ne nous laisse pas le temps d'imaginer ce qui peut se passer d'étrange ici car tout se passe TROP vite. Et c'est bien dommage parce que, le mystère de Blackwood est bien sympa ! J'aurais aimé que l'auteur prenne plus de temps pour développer tout ça...

       Souvent dans mes lectures, le point sur lequel j'ai le plus de mal, c'est les stéréotypes. Et Blackwood en est rempli. On se retrouve avec quatre adolescentes que je trouve au final, assez niaises. On dirait qu'elles ont 12-14 ans tellement je les ai trouvées immatures. Ajouté à cela, une légère obsessions aux garçons qui a le don de m'énerver. Et puis, elles assistent à des évènements bien étranges mais on dirait que leurs préoccupations sont fausses car elles ne sont très naturelles... Par moment, j'avais juste envie des les gifler. 

     Enfin bref. Je pensais vraiment apprécier ce roman, au final, c'est une amère déception. Il est stéréotypé avec une intrigue express et vide. Peut être qu'il peut plaire à certains mais pour moi, le courant n'est pas passé. Du tout.

Blackwood, le pensionnat de nulle part, Lois Duncan.

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