[Book Jar Challenge] – Delirium de Lauren Olivier

 Chronique #131

Septembre 2015

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Titre : Delirium

Auteur : Lauren Olivier
Editeur : Le livre de poche
Parution : 2014
Nombre de pages : 451 pages


Lu dans le cadre du Book Jar Challenge

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Résumé de 4ème de couverture

Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme la pire des maladies. Un monde où tous les jeunes subissent à leur majorité une opération de cerveau pour être immunisés. A quelques mois de ses dix-huit ans, Lena aspire presque à subir à son tour le Protocole car, depuis toujours, amour rime pour elle avec souffrance et danger. Jusqu’à ce qu’une rencontre inattendue fasse tout basculer. Avant, tout était simple, tout était organisé. Mais est-ce vraiment vivre que de laisser la société tout prévoir pour vous. Vos amis, vos amours et votre avenir ?


*** L’avis de Marine ***

Le livre est dans ma PAL depuis environ un an. Je savais que cela allait être le type de livre que j’allais aimer donc c’est pour cela que j’ai déjà acheté les deux tomes suivants lorsque je les ai vu en librairie d’occasion. J’ai hâte de lire la suite pour tout vous dire. Lorsque j’ai commencé ma lecture de ce premier tome, j’ai directement pensé à la série Uglies car le synopsys est fort similaire (« dans une société futuriste / post apocalyptique… les jeunes doivent subir une opération lorsqu’ils arrivent à leur majorité… etc ») mais on remarque vite que l’histoire est, en réalité, très différente. Dans cet univers-ci, dès que les jeunes atteignent l’âge de 18 ans, ils doivent subir la procédure du ‘Protocole’. Cette procédure sert à les immuniser contre la pire des maladies : celle de l’amour.

Dans le monde de Lena, l’amour est en effet considéré comme la pire des horreurs. Tomber amoureux cause tellement de symptomes sur la santé physique et morale des individus que ceux-ci ont développé ce procédé qui permet de ne plus rien ressentir. Fini de sentir des palpitations, d’avoir des papillons dans le ventre, de vouloir être proche de quelqu’un, de ressentir ce sentiment d’abandon lorsqu’on est dans les bras de celui qu’on aime. Avec le protocole, vous ne resentez plus rien. La deliria (nom donné à cette maladie de l’amour) est la pire des choses qu’un humain peut connaitre. Lena est donc contente de subir à son tour le protocole. Dans quelques mois, elle ne risquera plus rien. Elle aura une vie paisible, non évenementielle, avec son mari qu’elle ne connaitra qu’à peine mais au moins, elle ne tombera jamais amoureuse et n’aura pas la deliria (qui a d’ailleurs causé la perte de sa mère). Elle sera sauvée.

Enfin, c’est ce qu’elle croit au début. Que sa vie serait bien mieux lorsqu’elle aura subi le protocole. Elle ne se doute pas que l’amour n’est pas quelque chose de négatif, quelque chose dont on doit avoir peur. Dans sa société, rien que le fait de regarder une personne du sexe opposé ou d’entamer une conversation est considéré comme un crime. C’est d’ailleurs pour cela que toutes les écoles sont unisexes et qu’il y a un couvre-feu pour les mineurs. Toute leur vie est contrôlée, surveillée, monitorée. Mais c’est pour leur bien. Donc personne ne se pose de questions… Exceptés les invalides, ces personnes rejetées de la société, ces voleurs qui vivent en hors-la-loi, qui n’ont plus aucune place parmi les personnes « normales », celles qui suivent les règles et subissent le protocole avec joie et impatience. Comme des moutons à l’abattoir…

Ce fut donc une très chouette lecture. Dès le début, je me suis imaginée le déroulement de l’intrigue : l’héroïne sensée ne pas aimer qui tombe évidemment amoureuse. Ce n’est pas difficile à deviner sinon il n’y aurait pas d’histoire… Mais j’avoue avoir été surprise à l’un ou l’autre moment par des révélations que je n’avais pas vu venir. La fin, en particulier, se termine dans un suspense intenable qui ne pousse le lecteur qu’à une chose : lire la suite !

J’ai également fort apprécié l’évolution du personnage de Lena. Au début, elle est vraiment contente de devoir subir le protocole, elle suit gentiment ce qu’on lui dit et écoute sa tante qui l’élève. Et puis, au fur et à mesure, on remarque qu’elle se rebelle. Avec sa famille, avec sa meilleure amie, contre la société… Et évidemment, elle tombe amoureuse. Elle embrase la deliria avec joie. Car elle a rencontré Alex et elle n’imagine plus vivre sa vie sans lui. J’attends la suite avec impatience comme je vous l’ai dit. C’est un très beau livre jeunesse qui met en évidence différents thèmes sociétaux mais surtout celui de l’amour et du fait de pouvoir aimer librement. Imaginez un peu notre société sans tendresse, sans relation qui compte, sans avoir la possibilité d’aimer….Vous verrez que cela est simplement inimaginable. Et cela, Lena, va le comprendre grâce à Alex.

#atouchofbluemarine


C’est une trilogie ! 

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I just can’t stop reading… 

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois