Paul-Eric ALLEGRAUD

Paul-Eric ALLEGRAUDNé en 1958 à Roanne, dans la Loire, baladé d’une école à l’autre au fil de nombreux déménagements, Paul Eric n’a pas développé un goût particulier pour le milieu scolaire.
Les relations à long terme étant compromises par ces changements d’adresse trop fréquents, ce sont les livres qui lui serviront de compagnon et de maître. Curieux de tout et doté d’une imagination débordante, ce touche-à-tout continuera à passer d’un endroit à un autre, d’un boulot à un autre avant de revenir s’installer dans le Roannais.
Après avoir travaillé une quinzaine d’années dans le spectacle vivant, des deux côtés du plateau, Paul Eric se tourne (enfin, pourrait-on dire) vers ce qu’il a toujours aimé : écrire.
Quelques nouvelles écrites en collaboration avec d’autres personnes lui permettent de développer celui qui deviendra son héros : Poljack. Son premier roman sort en décembre
2014 - "Les Sbires d'Agouna", un autre est en préparation pour la fin 2015.

Voici donc quelques mots pour raconter un peu mon roman.
D’abord, il s’agit de mon premier. Pas le premier essai, mais en tout cas le premier achevé. J’ai au fond des tiroirs de mon disque dur quelques pages que je finirai un jour… peut-être ! Enfin, c’est ce qu’on se dit toujours. Mais revenons aux "sbires d’Agouna".
Il y a trois ans environ, je me suis inscrit sur un site communautaire (je n’y suis plus depuis quelques mois pour des raisons personnelles). Là, j’ai fait connaissance d’un petit groupe de personnes aimant écrire et j’ai tout de suite été séduit par les propositions d’un membre de ce groupe. Elle (il s’agit d’une femme) proposait régulièrement ce qu’elle appelait des voyages virtuels. Ça commençait toujours par une destination, généralement imaginaire. On embarquait donc pour ce voyage qui durait trois ou quatre semaines. Au fil du temps, l’organisatrice nous donnait quelques instructions quant au déroulement de cette aventure, nous lançait des défis, des épreuves à traverser, nous indiquait des gens à rencontrer, une mission à remplir… Un voyage organisé, en quelque sorte, que chaque participant vivait à sa manière.
C’est à l’occasion de ces expéditions qu’est né le personnage de Poljack, pas exactement tel qu'il est aujourd'hui, mais c'est là qu'il a pris forme. Bien sûr, dans ces histoires, il évoluait dans un monde qui n’était pas entièrement le mien. J’y apportais ma vision, et bien souvent ajoutais des récits secondaires pour en étoffer la narration, mais "l’ossature" ne venait pas de moi. C’est aussi durant ces "voyages" que j’ai imaginé "l’Agence". Il fallait bien une raison à tous ces déplacements !
J’avais depuis un moment déjà l’envie de créer un personnage récurent qui pourrait vivre un tas d’aventures, c’est donc tout naturellement que Poljack s’est vu confié ce rôle quand je me suis lancé dans ma propre histoire. En fait, le déclencheur a été le décès d’un des membres de cette petite équipe d’aventuriers de la plume. Il aimait beaucoup mes textes et me poussait à "faire plus long", à passer de la nouvelle au roman.
Quand j’ai couché les premiers mots sur le papier (enfin, sur l’écran de mon ordinateur), je ne savais pas vraiment dans quoi je m’embarquais, avec cette histoire qui commence dans le sous-sol parisien… Je n’avais même pas la moindre idée qu’elle allait m’entraîner à divers endroits du globe. Et puis les personnages secondaires sont arrivés et l’histoire a pris forme. Et le roman est né.

J’ai écrit ce livre "tout seul". Je veux dire que je n’avais pas de relecteur. Et pourtant, je ne manquais pas de lecteurs, puisque je l’ai mis en ligne, pour mes amis du site, au fur et à mesure de son avancée (en protégeant chapitre par chapitre, ce qui m’a coûté un bras !), mais aucune de ces personnes n’était capable de m’en faire un retour constructif, pas même de me signaler les coquilles les plus évidentes (celles qu’on ne voit jamais soi-même !). De plus, j’avais commencé ce récit en employant l’imparfait et le passé simple, avant de me rendre compte que cela ne me convenait pas, que l’action méritait un autre temps. Néanmoins, pour ne pas rompre avec le style du début, j’ai gardé la même forme jusqu’au bout, avant de le reprendre entièrement pour mettre la narration au présent.
Je vous l’ai déjà dit, je crois, la version que vous avez maintenant entre les mains n’est pas celle, corrigée, qu’on trouve aujourd’hui à la vente. Il subsiste donc quelques coquilles, fautes d’orthographe, un ou deux mots manquants, ou doublons, et j’y ai vu en deux ou trois passages des fautes de temps (oubliées lors de la conversion). Il me reste une dizaine d’exemplaires de ce tirage et je n’ai malheureusement pas les moyens de les mettre au pilon. J’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.
Certains de mes premiers acheteurs ont eu la gentillesse de me rapporter les erreurs qu’ils avaient relevées et, cerise sur le gâteau, il s’en est trouvé parmi eux pour me proposer de devenir mes "bêta-lecteurs". Je dois avouer que cela amène un certain confort et une plus grande confiance quant à la sortie de mon prochain livre.

Maryline a lu "Les sbires d'Agouna"