Robin: Son of Batman #2

Patrick Gleason hérite de Damian Wayne qu'il dessine depuis quelques années déjà. Il est donc seul aux commandes de la série Robin: Son of Batman dans laquelle il s'intéresse à l'année du sang, celle qui terminait la formation de l'héritier de Ra's Al Ghul.

Je pense que la série sera compliquée à critiquer mensuellement. À l'instar du Wonder Woman de Brian Azzarello, il semblerait que le titre de Gleason forme un ensemble et, même si la lecture en épisode passe très bien, il est difficile de détacher chaque épisode l'un de l'autre.

Cette impression est peut-être accentuée par ce début de chapitre plutôt dense. En tout cas, nous pouvons parler de concept pour la série de Gleason ce qui pourrait la mener vers une fin. Je me demande même si Robin: Son of Batman n'est pas là pour simplement éloigner Damian de la Bat-Family pendant le changement lié à la série principale. Du coup, le scénariste s'intéresse à l'année du sang et offre l'opportunité à Damian de faire sa rédemption en réparant le mal qu'il a pu commette à ce moment-là. La nouvelle Nobody va également dans ce sens. Elle veut mettre Damian face à ce qu'il est vraiment selon elle.

L'écriture de Gleason n'est pas forcément agréable sans plonger dans le désagréable non plus. Par moments un peu bavard, d'autres confus, on sent que l'auteur n'a pas encore rodé son style. Damian n'est pas autant attachant que lorsque Tomasi l'écrivait mais il a ses moments. Au moins, son intrigue ne se cherche pas, il sait utiliser à bon escient ce que que Morrison et Tomasi lui ont légué. Côté dessins, le dessinateur pêche un peu également. Encore une fois, c'est peut-être le fait d'écrire pour lui-même qui rend moins efficace son découpage de ses pages. Mais il s'amuse en tordant les cases ou en créant des fissures. Il y a des pages très riches et l'action est toujours lisible.

Robin: Son of Batman #2Robin: Son of Batman #2

DC Comics * "Year of Blood Part 2" par Patrick Gleason * $3.99
Il est un peu difficile de juger la série pour le moment. Malgré quelques défauts, la lecture est agréable et il est intéressant de voir comme Gleason utilise les éléments du passé de Damian pour construire son histoire.


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