La vie devant ses yeux

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Diana est une jeune quarantenaire heureuse et totalement satisfaite de la vie qu’elle mène. Nous la suivons dans son quotidien, et dans ses souvenirs, alors qu’elle était adolescente.

Je n’ai malheureusement pas un avis enthousiaste sur ce roman, contrairement à mes précédentes impressions sur cette auteure.

Le récit est construit comme la majorité des romans de Laura Kasischke : le train-train quotidien et ordinaire d’une mère de famille américaine qui peu à peu devient confuse et dont la vie parfaite se fissure progressivement. Bref, les apparences cachent une vérité bien plus sombre, mais qui n’est révélée qu’à la toute fin du récit, par un coup de théâtre.

Sauf qu’ici, difficile de percevoir la réalité du rêve, au point qu’à la fin, lorsque la chute m’a été dévoilée, je me suis simplement dit : « ah ben ouais ». Sans plus.

Un roman à l’image de son auteur, reconnaissable entre tous, mais qui manque d’originalité. Laura Kasischke a fait beaucoup mieux. Je viens d’apprendre (sur internet) que ce roman fait partie des premiers qu’elle a écrits. (Sorti en 2002). Esprit d’hiver, publié en  2014, est construit sur le même principe, mais il est franchement mieux écrit et mieux maîtrisé. La vie devant ses yeux n’est donc tout simplement pas abouti.

Préférez Rêves de garçons, En un monde parfait (lu avant la création de ce blog, je n’ai donc pas écrit d’article dessus), à moi pour toujours (idem) ou Esprit d’hiver.

KASISCHKE Laura, La vie devant ses yeux, Le livre de poche, 2014