Stella Knightley / Les Mystérieuses , tome 2 : Jeux de miroirs

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Jeux de miroirs

Auteur : Stella Knightley
Serie : Les mystérieuses
Genres : Romance Erotique
Editeur : Milady
Collection : Romantica
Publication: 19/ 06/ 2015
Edition: Broché
Pages : 384
Rating: Photo
  • Chroniqué par NINIE

Lu en partenariat avec
- Milady - 

Photo Après sa douloureuse séparation avec Marco Donato, mystérieux millionnaire vénitien, Sarah Thomson tente de soigner son cœur meurtri à Paris, où elle renoue avec son ex. Elle se lance sur les traces d’Augustine Levert pour écrire le scénario d’un biopic sur cette célèbre courtisane du XIXe siècle, amoureuse d’un artiste sans le sou. Alors que la vie d’Augustine fait étrangement écho à la sienne, Sarah comprend qu’elle ne pourra jamais effacer Marco de son cœur. Un nouveau voyage à Venise s’impose. Photo Tout d'abord je tiens à remercier Aurélia et Milady pour m'avoir offert l'opportunité de lire ce livre en m'accordant leur confiance dans le cadre du Ladies Club.
J'avais eu un coup de coeur pour le premier opus (vous pouvez retrouver mon avis ici) de cette série publiée chez Milady au mois de mars et alors que je viens de tourner la dernière page, je peux déjà vous dire que le coup de coeur est tout aussi réciproque pour ce second opus.
C'est avec joie que j'ai retrouvé Sarah la jeune historienne qui étudiait Luciana Giordano pour sa thèse dans le premier roman. Pour ce second opus, elle se lance sur les traces d'Augustine Levert afin de satisfaire l’exigence d'un réalisateur pour son prochain film dont le scénario s’inspire de la vie de ce personnage célèbre.
Le second opus est dans la même lignée que le précédent avec cette alternance de flashback conté au XIX eme siècle et de moment présent narré par Sarah. J'aime vraiment ce mélange des deux styles (la romance historique et la romance contemporaine), il fait s'emballer mon imagination d'une façon vertigineuse et ça rend ma lecture d'autant plus agréable que le style de l'auteur est vraiment agréable. J'ai dévoré ces presque 400 pages en moins de 24 heures. C'est vous dire si j'ai aimé :D.
Sarah est tout aussi décidé à obtenir ce qu'elle veut de Marco Donato, je dirais même encore plus que dans le tome précédent. Aussi ne renonce-t-elle pas si facilement à lui après tout ce qu'elle a découvert. Elle lui laisse de l'espace le temps de digérer ses intentions et elle finit par remporter la manche, mais pas encore la bataille qui est tout de même rudement menée par Marco. 
Maintenant que j'ai achevé ce second opus, je peux vous dire que j'avais raison sur le cheminement que l'auteur menait avec ses deux personnages et ce que j'avais découvert assez rapidement est exactement là où l'auteur voulait en venir. Je suis ravie de voir que mes recherches ou du moins les intuitions sur les héros de ce roman ont été fructueuses. 
En conclusion, je n'en dirais pas plus, juste que j'ai eu un second coup de coeur pour cet opus et que j'attend le troisième tome avec impatience. J'ai vraiment hâte de découvrir sur quel personnage célèbre Sarah va se pencher en attendant que Marco daigne se décider à s'ouvrir à elle. Photo
Paris, le 6 décembre 1846
 
LA SALLE FAVART DE L’OPÉRA-COMIQUE ÉTAIT COMBLE, ce soir-là, et malgré ses dorures, elle évoquait une volière ; elle était pleine à craquer de la meilleure société parisienne, semblable d’aspect aux charmants colibris, mais dont le jacassement la rapprochait plutôt des pies. On y donnait la première de la Damnation de Faust, de Berlioz. Néanmoins, avant que les lumières s’éteignent et que le rideau se lève sur la « légende dramatique » du grand compositeur, le public attendait le début d’un autre spectacle, tout aussi intéressant.
Soudain, les bavardages cessèrent et tous les regards se braquèrent sur une loge jusque-là demeurée vide, à droite de la scène : nobles dames et gentilshommes retinrent littéralement leur souffle lorsqu’une jeune femme fort élégante y pénétra et y prit place, aidée par un valet de pied. À la toute dernière mode, elle portait une robe en soie d’un rouge profond, qui mettait en valeur sa chevelure d’un beau brun brillant, presque noire, tandis qu’un fin châle indien glissait sur ses épaules dénudées. Sa nuque gracieuse était ornée d’un collier de perles à triple rangée, attaché par un fermoir en or piqué de diamants. Deux solitaires aussi gros que des œufs de caille brillaient à ses oreilles. Elle était seule, son compagnon, qui se trouvait être le propriétaire de la loge, étant absent ce soir-là ; cependant, tout le monde savait qui il était et, par extrapolation, connaissait aussi la profession de la belle jeune femme. Elle affichait une assurance confondante, parfaitement à son aise dans sa toilette raffinée agrémentée de bijoux d’un luxe tapageur. Mais il se murmurait aussi dans l’assemblée que rien n’égalait son arrogance.

Un autre avis chez :