Le diable chuchotait de Miyuki Miyabe

couverture pour l'avis sur Le diable chuchotaitR E S U M E

Après avoir perdu peu à peu son père puis sa mère, Mamoru est recueilli par sa tante maternelle. Croyant avoir enfin retrouvé une famille heureuse. l’oncle de Mamoru est inculpé pour meurtre. Il est accusé d’avoir tué une jeune femme avec son taxi.
Le jeune adolescent de 16 ans voit alors son quotidien basculer à nouveau. Au lycée, les brimades se font de plus en plus sentir. A la maison, sa tante et sa cousine tentent de se raccrocher tant bien que mal à n’importe quel infime espoir. Puis un soir à la suite d’un coup de téléphone mystérieux, Mamoru décide de mener l’enquête pour découvrir ce qui s’est réellement passé cette nuit là.

A V I S

Le roman ne parait pas au premier abord comme un policier, mais plutôt comme un roman noir. Un thriller.
L’auteur prend son temps pour mettre en place les protagonistes.
On suit Mamoru dans sa vie quotidienne au lycée, ses amis, ses ennemis, son petit boulot de libraire, ses relations avec son oncle, sa tante, sa cousine. Et même son enfance triste et solitaire.
A force, on finit par voir en Mamoru un ami, on veut l’aider à connaitre la vérité.
L’auteur réussi à donner à Mamoru une personnalité riche et complexe faisant de lui, un personnage attachant.

Si le dénouement concernant l’oncle de Mamoru arrive au milieu du livre, la suite n’est pas dépourvue d’intérêt. Car dans l’enquête que mène Mamoru, il découvre que quelqu’un a décidé d’éliminer plusieurs femmes, ce « quelqu’un » entre en contact avec l’adolescent…
Beaucoup de personnages mystérieux gravitent autour de Mamoru et vont petit à petit s’emboiter composant ainsi le passé du garçon.

J’ai apprécié tout le livre ainsi que la fin, même si je trouve qu’on découvre tout au même moment. Le titre du livre se comprend alors mieux « Le diable chuchotait ». Mais ce n’est qu’à la fin qu’il est question de pardon, du mal, de la culpabilité. Ces thèmes semblent avoir été effleurés et c’est un peu dommage.

C H A L L E N G E : Mini-Bingo Books

Ce livre valide la case n°9 « Un livre qui fait plus de 400 pages ». Ce livre fait 447 pages.

Challenge validé

« Le diable chuchotait » de Miyuki Miyabe, traduit par Myriam Dartois-Ako, aux Editions Picquier poche.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois