Fille du destin – Isabel Allende

Éditions Le Livre de Poche (2002) – 445 pages

Fille du destin

Mot de l’éditeur :

Abandonnée sur le port de Valparaiso en 1832, adoptée par la famille Sommers, Eliza va mener une existence de petite fille modèle, jusqu’au jour de ses 16 ans où elle s’éprend de Joaquin, un jeune homme pauvre et entreprenant qui la quitte bientôt pour gagner la Californie. Enceinte, Eliza s’embarque clandestinement sur un voilier afin de le retrouver.
En Californie, c’est le temps de la ruée vers l’or. La jeune femme va découvrir un univers sans foi ni loi, peuplé d’aventuriers, de prostituées, de bandits. Un jeune médecin chinois, Tao Chien, la prend sous sa protection. Autour d’eux, San Francisco grandit, le commerce entre les deux Amériques est intense, un nouveau pays naît, brutal, ambitieux, bien éloigné des traditions de la vieille Europe, tellement plus libre aussi…

Mon avis :

Dans cette histoire, nous suivons Eliza, petit fille adoptée par une famille anglaise et dont elle en apprit les traditions. Celle-ci finit par tomber amoureuse d’un jeune homme qui décide de partir faire fortune en Californie en lui promettant de revenir l’épouser. Mais, Eliza trouve le temps long et décide de fuir le rejoindre avec l’aide de Tao Chi’en. À partir de là, on prend un énorme plaisir à suivre les personnages dans leur aventure, dans ce pays où l’or rend fou et dont la foi et la loi n’existent plus.
À travers ce roman, Isabel Allende nous dépeint très bien ce que devait être l’époque de la ruée vers l’or en Californie avec le racisme, la colonisation mais aussi les indiens et les mexicains chassés de leur territoire, sans oublier également le martyr des jeunes chinoises importées par bateaux pour remplir les bordels à San Francisco.
De plus, avec Tao Chi’en on apprend beaucoup de choses sur la Chine et ses traditions et surtout, sur la médecine chinoise.
Pour conclure, c’est un très beau livre car c’est à la fois un roman d’amour, d’aventures mais aussi historique, qui nous fait voyager et nous fait découvrir avec des personnages très attachants et avec un style passionnant, l’époque de la ruée vers l’or. Bref, je ne peux que vous le conseiller et pour ma part, il est certain que je lise d’autres œuvres de cette auteure, dont « Portrait sépia » dans lequel j’ai vu que l’on retrouvait les mêmes protagonistes.

Il n’est pas de sagesse sans spiritualité, et la véritable spiritualité est de toujours se mettre au service d’autrui.

Plus tu apprendras, plus tu sauras combien tu en sais peu.

La connaissance sans sagesse n’est pas d’une grande utilité, et il n’est pas de sagesse sans spiritualité.

superbe

au fil des saisons



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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois