« La nostalgie heureuse » d’Amélie Nothomb : la suite de « Ni d’Eve, ni d’Adam » !

Chronique #92

Avril 2015

9782253020417-T

Titre : La nostalgie heureuse
Auteur : Amélie Nothomb
Editeur : Le livre de poche
Parution : janvier 2015
Nombre de pages :  150 pages


Mon avis

Ayant relu « Ni d’Eve, ni d’Adam » il n’y a même pas deux mois – lorsque j’ai été voir le film adapté du livre à Paris -, l’histoire autobiographique d’Amélie Nothomb était encore bien fraiche dans ma tête. Dans ce récit assez bref (comme la plupart des Amélie Nothomb, ne l’oublions pas), on retrouve évidemment le Japon et l’amour qu’Amélie lui porte mais malheureusement, on est loin du récit amusant et particulier qu’elle présentait dans son précédent ouvrage. En tout ças, je suis triste de ne pas avoir eu des infos plus croustillantes sur sa dernière escapade.

Des années après sa passade amoureuse avec son japonais tokyoïte, Amélie est de retour sur l’île qu’elle avait tant appréciée étant enfant et qu’elle a subitement quittée après ses fiançailles avec Rinri. Cette fois-ci, c’est dans un cadre professionnel que l’auteure fait le voyage. La version japonaise d’un de ses romans vient de sortir au Japon et elle vient avec une équipe de TV faire un petit reportage autobiographique. En deux mots, ce livre est un flash-back sur ses racines qui nous invite à découvrir de nouvelles facettes de sa personnalité. Une interview avec son ancienne gouvernante et des retrouvailles avec son ex, Rinri, sont d’ailleurs au planning de l’expédition.

Comme a son habitude, Amélie nous raconte à sa manière son ressenti sur le pays, les personnes qu’elle rencontre, les lieux qu’elle visite et les pensées qui lui viennent à l’esprit. Un style que j’aime toujours autant car il est fluide et vrai, facile mais tout de même excentrique voir même complètement insolite. Ses pages se tournent sans problème et vos yeux glissent sur ses mots avec délice. Toutefois, notons qu’après avoir tourné la dernière page du livre, je n’en ai pas retenu grand chose. Certes, elle mentionne Fukushima à plusieurs reprises et son métier d’écrivain ce qui était assez intéressant mais en somme, rien de très extraordinaire dans son récit, ni de très excitant dans ses retrouvailles avec son vieil ami.

Bref, un récit qui ne m’invite pas à vous raconter grand chose. D’abord, car le livre est très fin niveau nombre de pages ce qui n’implique un contenu assez minime. Mais également car les événements racontés n’ont rien de très particulier. Comme tous ses livres, j’ai apprécié de le lire mais ce n’est pas un de ceux qui m’a le plus marqué. Ne me reste plus qu’à acheter Barbe Bleue, le seul et unique « Amélie Nothomb » que je n’ai pas encore lu.

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

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#atouchofbluemarine

04/2015


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